Les accords signés, hier en fin d’après-midi au Soler, entre l’UMP’66 du sénateur des P-O, François Calvet, et la formation sud-catalane de centre droit, CiU d’Artur Mas, aux commandes de la puissante Generalitat de Catalunya à Barcelone, ne sont pas du goût de tous les élus locaux du Roussillon membres de Convergencia democratica de Catalunya (CdC), le parti frère de CiU de l’autre côté des Pyrénées.

Ainsi, l’un de ces élus, maire d’une commune située dans la 4ème circonscription des Pyrénées-Orientales, Yves Porteix maire de Sorède pour ne pas le citer, se dit “choqué” par ce rapprochement idéologique : “Je me suis effectivement exprimé à plusieurs reprises (lors de conseils fédéraux, en commissions…) contre cet accord, car je n’ai pas rejoint le CdC pour en arriver là, mais plutôt pour son ancrage centriste, avec ses quatre grands piliers fondateurs qui sont : l’humain, l’économie, l’Europe et l’identité catalane. Rejoindre, ou s’affilier à  l’UMP est à mon avis une erreur de casting (…)”.