Récemment, une commune du département des Pyrénées-Orientales a écarté une entreprise espagnole d’un marché public concernant la construction d’une école maternelle, alors que cette entreprise était pourtant, est de très loin !, la moins-disante par rapport à l’offre faite.

En effet, l’entreprise espagnole en question avait chiffré son intervention à quelque 60 000 euros, alors que les autres entreprises candidates (toutes françaises) pour réaliser ledit projet tablaient elles sur une fourchette allant de 90 000 à 120 000€.

C’est grâce à un avenant original – dont se félicite aujourd’hui le maire de la commune – introduit en toute légalité dans l’appel d’offre au regard des lois françaises, que l’entreprise espagnole a pu être écartée : le conseil municipal avait bien stipulé que les entreprises candidates devaient se manifester en… langue française uniquement. Or l’entreprise espagnole, la moins-disante, avait postulé dans la langue de Cervantès.

Bref, ce que la fédération départementale du Bâtiment – Que l’on qualifie pourtant de puissante ?… – n’a pas réussi jusqu’ici, à savoir lutter efficacement contre la concurrence déloyale venue d’Espagne pour ce qui concerne notre territoire, des élus locaux qui ne craignent pas de retrousser les manches sont en train de l’accomplir.