“A Perpignan :  on caillasse même la Police !”

 

Louis Aliot (FN), conseiller régional des P-O.

Sous ce titre, Me Louis Aliot (FN), conseiller régional des P-O, tête de liste de Perpignan Ensemble aux prochaines élections municipales (mars 2014), nous prie d’insérer :

“Nous venons d’apprendre que dans la nuit de lundi à mardi, une bande composée d’une vingtaine de jeunes de la Cité Clodion, a caillassé des policiers de l’unité canine qui procédaient au contrôle d’un véhicule.

Ils n’ont pu compter que sur l’intervention musclée de la BAC qui a permis la fuite de leurs agresseurs.

Voici un mois, c’était déjà un membre de la même l’unité cynophile qui était agressé à la sortie d’un établissement de nuit.

Nous ne pouvons que condamner les agressions régulières dont sont victimes les forces de l’ordre mais aussi les sapeurs-pompiers ou les caillassages en règles de véhicules de transport en commun, tel le dernier en date concernait un TGV en gare de Perpignan.

Ces faits sont de plus en plus fréquents dans notre ville et sont annonciateurs d’un épisode de violence urbaine à venir et l’on voit se profiler les évènements de 2005 qui ont ternis à jamais l’image de Perpignan.

Nous nous joignons aux syndicats professionnels qui dénoncent ces agressions gratuites et injustes, qui ont pour objet d’empêcher les policiers de faire leur travail de contrôle et d’interpellation, tout comme les agents des différents services publics pris pour cible.

Que compte faire l’Etat, via son représentant, pour éviter que de tels troubles se reproduisent ? Il serait temps de renforcer les effectifs de nuit ou de s’octroyer les services permanents d’une unité des Compagnies Républicaines de Sécurité.

Que compte aussi faire monsieur le maire de Perpignan ? Qu’en est-il du pacte républicain proné par la municipalité perpignanaise ? On s’aperçoit très bien des limites de la prévention. Le temps est à la répression mais pour cela faut-il encore en avoir le courage politique, plutôt que demander à ses policiers municipaux de fermer les yeux dans certains quartiers sensibles de la Ville.

Alors qu’il serait urgent de pallier aux carences de l’Etat, en donnant les moyens et les ordres adéquats, le maire de Perpignan préfère supprimer la brigade VTT ou subventionner grassement certaines associations pour tenter d’acheter la paix sociale”.