Louis Aliot, vice-président du Front national (FN), conseiller régional du Languedoc-Roussillon,communique :

“Dans une brève parue dans la presse locale ce mardi 9 octobre 2012, nous apprenons que François Calvet (Ndlr. maire de Le Soler, sénateur des P-O et président de l’UMP’66), craint que la ville de Perpignan ne bascule politiquement avec des termes qui laissent songeur : “Perpignan est notre capital, si on le perd, c’est terrible. Et il y a des risques avec l’extrême droite et la gauche. On doit être vigilant, on a reculé dans les trois cantons perpignanais, il faut avoir les yeux ouverts là-dessus”.

De quelle extrême droite parle Monsieur le sénateur UMP ? J’ose espérer qu’il ne s’agit pas du Front national avec lequel plus de 55% des sympathisants de l’UMP souhaitent un rapprochement.

Utiliser le langage de ses adversaires n’a toujours servi que les intérêts de la gauche socialo-communiste (à moins que pour l’UMP il ne s’agisse d’alliés…) et ce n’est pas en écartant les électeurs du Front national que l’UMP redorera son blason.

C’est tellement vrai que la guéguerre nationale entre Jean-François Copé et François Fillon rejaillit aujourd’hui dans notre département au mépris de l’intérêt généralet de la prospérité de Perpignan. François Calvet torpille Jean-Marc Pujol, au moment où Jean-Marc Pujol torpille Jean-Paul Alduy, qui lui-même lance son sousmarin de poche Romain Grau et que les barques catalanes rejoignent le Titanic UMP… Certes, mare nostrum n’est pas loin, mais dans la situation de crise que nous subissons, cette bataille navale est ubuesque…

Sommes-nous en train de vivre la fin d’un système et l’avènement d’une recomposition politique qu’une majorité de citoyens juge urgente ?

Nous oeuvrons à cela !”.