Communiqué de presse

8 août 2016, Perpignan

“LGV : en Atlantique, la rébellion. Et ici ?
Les agglos de Pau et Bayonne ainsi que le département des Pyrénées-Atlantiques devaient payer 120 millions d’euros pour participer au financement du TGV entre Tours et Bordeaux. Celles-ci ont décidé de ne pas payer pour une ligne TGV qui ne desservirait pas leurs collectivités.


« D’un coût total de 7,8 milliards d’euros, la LGV Tours-Bordeaux, qui doit entrer en service en juillet 2017, doit mettre Paris à  2 h 05 de Bordeaux, contre plus de 3 h actuellement. Elle a déjà fait l’objet de vives controverses entre les collectivités locales, SNCF Réseau (ex-RFF) et le concessionnaire Lisea, notamment en raison de son montage financier, basé sur un partenariat public-privé. Si des TGV desservent bien différentes gares des Pyrénées-Atlantiques, ils circuleront sur des lignes classiques au sud de Bordeaux même après la mise en service de la LGV. Le trajet Paris-Bayonne dure aujourd’hui plus de 5 h et Paris-Pau au minimum 5 h 30. » (MidiLibre.fr)


Dans notre département, le choix de contourner Perpignan et la seule gare TGV du département, pour un surcoût de 600 millions d’euros, revient au même résultat que dans les Pyrénées-Atlantiques : une cicatrice terrible sur notre territoire pour une desserve réduite au minimum.
Cette nouvelle ligne verra la construction de nouvelles gares TGV à Montpellier, Béziers et Narbonne, soit une tous les 50km, et contournerait tout notre département. C’est inadmissible.


Nous demandons aux collectivités locales – Région, Département et Communauté Urbaine – de refuser elles aussi de participer au financement de cette ligne TGV entre Montpellier et Perpignan si celle-ci devait toujours contourner la Gare TGV de Perpignan”.