C’est là incontestablement la chute la plus spectaculaire sur le sol roussillonnais, dans le cadre des élections législatives qui ont eu lieu les 10 et 17 juin 2012 : en un mandat, Daniel Mach (UMP), maire de Pollestres et vice-président de l’agglo de Perpignan (PMCA), député sortant (au sens propre comme au sens figuré), aura perdu près de 8 000 électeurs ; 7 946 très exactement.

Rappels : lors de sa première élection à la fonction de député, le 19 juin 2002, 19 440 suffrages s’étaient alors portés sur son nom (contre 15 437 au candidat communiste et maire de Cabestany, Jean Vila). Le 20 juin 2007, lors des précédentes élections législatives, Daniel Mach avait même dépassé la barre des 20 000 voix : 21 410 plus précisément (contre 16 167 à Jean Vila, toujours là).

Hier, Daniel Mach a attiré sur son nom seulement 13 464 voix, contre 17 098 à Jacques Cresta (PS) et 9 251 à Louis Aliot (FN).

Vue sous cet angle là, la défaite est sévère… et doit être bien amèrement vécue. Car dans le même temps le nombre des électeurs inscrits, dans cette 1ère circonscription des P-O, est passé de 58 838 en 2002 (36 570 votants) ; à 66 218 en 2007 (38 933 votants) ; et à 67 600 en 2012 (40 723 votants).