Son entourage le répète et sans délecte à l’infini : “Fernand sera candidat à sa succession aux législatives de juin 2012, quoi qu’il en soit ! Dans tous les cas de figure. Avec ou sans investiture de son parti, l’UMP”. Entendez par “Fernand”, le docteur Fernand Siré (UMP), député-maire de Saint-Laurent de la Salanque et ancien conseiller général.

Malgré l’avis de tempête politique annoncé – et entretenu délibérément parmi ses amis au sein de la Majorité présidentielle au plan local – allusion directe surtout faite là à la récente médiatisation de la candidature du petit-fils d’ Arlette Franco, David Bret (UMP), conseiller municipal délégué de la Ville de Canet-en-Roussillon et conseiller communautaire (au sein de l’agglo Perpignan-Méditerranée Communauté d’Agglomération), entouré de tous les élus du canton de Canet – Bernard Dupont, Pierre Roig, Jean-Claude Torrens… et jusqu’à Louis Carles, venu en voisin de Torreilles en Salanque ! – malgré ça Fernand Siré ne se démonte pas : il sera bel et bien candidat, non seulement à l’investiture de l’UMP pour le renouvellement de son mandat, mais également candidat auprès des électeurs “même si l’UMP ne le désigne pas”.

Mieux : puisque c’est sur le terrain canétois que la partie de bras de fer interne à l’UMP risque d’être la plus délicate, Fernand Siré a décidé que c’est à Canet-en-Roussillon qu’il choisira son suppléant (ou sa suppléante), et que le nom de celui-ci (ou de celle-ci) fera l’effet d’une bombe lorsqu’il sera connu…

On peut maintenant compter sur Fernand Siré pour être l’auteur de “scoop”, lui qui vient de passer une semaine sous l’oeil des caméras des uns et devant les micros des autres, de Perpignan à Paris, et de Bruxelles à Strasbourg, concernant son projet de loi sur la traçabilité des mets que l’on nous sert à table dans les restaurants… Il a même été au centre des débats mardi dernier à la Haute assemblée.