Sous le titre “Chaque voix va compter, Nicolas Garcia, secrétaire départemental du PCF, maire d’Elne et candidat FdG sur la 4ème circonscription, nous communique avec prière d’insérer, suite aux différents sondages parus ces derniers jours dans la presse locale

“Une enquête d’opinion est parue ces derniers jours. Celle-ci place l’UMP à 28,5%, le PS à 35%, le FN à 19% et le Front de Gauche, dont je suis le candidat, à 14%. Chacun connait la fiabilité des sondages qui ne restent que des sondages. D’ailleurs, il faudra bien qu’un député propose un jour l’interdiction d’en réaliser durant les périodes de campagnes officielles.

En effet, nous en sommes arrivés à un point où personne ne sait plus si ce sont les sondages qui sont influencés par l’opinion ou si c’est l’opinion qui est influencée par les sondages. Au reste il demeure des zones opaques dans la méthode utilisée, notamment sur les pondérations. Mais soit, revenons à nos moutons…

Le vrai sondage aura lieu le 10 juin et avec Chantal Dubon, ma suppléante, nous ne ressentons pas sur le terrain les choses telles que semblent les donner cette enquête d’opinion. Nous percevons, mieux que ne l’indique le sondage, la mobilisation des électrices et électeurs Front de Gauche du 1er tour de l’élection présidentielle, derrière notre candidature aux législatives.

Il reste maintenant une semaine pour faire bouger encore les choses en notre faveur. En effet, il n’y aurait aucune logique à ce qu’une personne qui a voté Mélenchon s’abstienne ou vote pour un autre candidat le 10 juin. D’autant que tout indique que la droite sera battue et que le FN, toujours trop haut, n’est pas en situation de jouer un autre rôle que celui de fossoyeur de l’UMP.

L’une des questions de ces élections législatives est : jusqu’où ira la future majorité dans la politique de gauche ? La réponse appartient aux électrices et électeurs car tout dépendra du pourcentage obtenu en France par les candidats du Front de Gauche (FdG) le 10 juin, et du nombre de députés qui seront élus le 17 juin. En ce sens, nous pouvons dire que la moindre voix gagnée par un candidat du FdG dans le moindre coin du département, au final comptera pour le rapport de force national.

L’autre question est : une majorité absolue pour le PS à l’Assemblée nationale est-elle souhaitable ?

Pour y répondre faisons appel à l’expérience et à la mémoire collectives des Français. A chaque fois que les socialistes ont été dans une telle situation hégémonique, les choses ne se sont pas toujours bien terminées pour la gauche et le peuple (voir ce qui a amené les dix ans d’UMP que nous venons de subir avec Sarkozy en prime).

Aujourd’hui, nous sommes à peu près sûrs que des personnalités comme Jean-Luc Mélenchon, Marie-George Buffetou André Chassaigne seront élues ou réélues au Parlement. Quel gâchis ce serait s’ils devaient se retrouver face au mur d’une majorité absolue pour le PS, s’ils n’étaient pas portés par un pourcentage important dans tout le pays, et s’ils n’y avaient pas autour d’eux un nombre conséquent de député(e)s pour défendre l’Humain d’Abord”.