Le jeudi 7 juin 2012, la Police municipale de la Ville de Perpignan a dressé un procès verbal de contravention pour affichage sauvage d’affichettes à caractère électoral en faveur d’un candidat aux élections législatives sur les ouvrages situés dans les emprises du domaine public routier (signaux règlementaires et leurs supports). Il s’agit d’une infraction aux dispositions du code de la route (article R418-3 et R418-9).

C’est Raymond Faura, candidat aux élections législatives sur la 1ère circonscription, qui se réclamait de la Majorité présidentielle avant de se retirer au profit de Jacques Cresta (1er secrétaire de la fédération catalane du PS et vice-président de la Région en charge des Lycées), qui a ouvert le bal des hostilités.

Dans les heures qui ont suivi, la PM de Perpignan a également aligné d’autres candidats pour avoir affiché sauvagement leur portrait n’importe où et n’importe comment, souvent au mépris des règles élémentaires de la Sécurité routière (et donc du code de la route). Parmi ces autres candidats figureraient Mme Jacqueline Irles (UMP), députée-maire de Villeneuve-de-la-Raho et vice-présidente de Perpignan Méditerranée Communauté d’Agglomération (l’agglo PMCA).

Une municipalité UMP qui aligne une députée-candidate UMP, ce n’est pas banal ! C’est même très orginal car ce doit être unique en France… Mais c’est vrai que nous sommes dans le département des Pyrénées-Orienta(b)les.

Il faut bien admettre que certains candidats n’hésitent pas à s’afficher en large et en travers de la voirie, pour tenter de capter l’attention de l’électeur-trice, sans se soucier de l’Environnement… durable !