Communiqué de Presse

 

Fernand Siré

Député des Pyrénées Orientales

 

Soutien aux Harkis

 

 

Monsieur Fernand SIRÉ, député des Pyrénées Orientales, qui soutient la communauté harkie, a cosigné une proposition de loi (PPL) relative à une meilleure reconnaissance des anciens supplétifs de l’armée française en Algérie. Cette PPL, qui s’inscrit dans la continuité des différentes lois adoptées en France depuis l’indépendance de l’Algérie, se veut être une loi adoptée au Parlement afin de renforcer les mesures de reconnaissance et de réparation. De plus, afin d’interpeller le Gouvernement sur les actions qui doivent être menées en faveur des harkis, Fernand Siré a questionné le ministre de la défense sur leur situation en France par le biais d’une question écrite : «Les harkis et rapatriés d’Afrique du Nord attendent un geste fort de la Nation visant à reconnaître officiellement les responsabilités et les fautes de l’Etat français dans les évènements qui ont accompagné la fin de la guerre d’Algérie. Malgré leur engagement auprès des troupes françaises pendant la guerre d’Algérie, les harkis ont aujourd’hui le sentiment d’être oubliés. Supplétifs de l’armée française dans la « pacification » de l’Algérie française, les harkis n’étaient ni militants de l’Algérie française ni adversaires de l’indépendance. Le choix de leur engagement aux côtés des troupes françaises leur a valu soit d’être abandonnés à la vengeance de leur concitoyens, soit parqués en France dans des camps. Aussi, le manque de volonté politique à vouloir reconnaitre et  indemniser à la hauteur des préjudices subis cette communauté, notamment, n’engendre que frustrations et déception tant les attentes légitimes sont importantes. Par conséquent, il demande si l’Etat français est prêt à reconnaitre officiellement ses responsabilités dans l’abandon et le massacre des harkis suite aux accords d’Evian conclus entre le Gouvernement français et les représentants du Front de Libération Nationale (FLN), par la voie du Président de la République qui avait déclaré le 5 avril 2012 alors qu’il était candidat à la Présidence que « si le peuple français lui accordait sa confiance, il s’engagerait à reconnaître publiquement les responsabilités des gouvernements français dans l’abandon des harkis, le massacre de ceux restés en Algérie et les conditions d’accueil des familles transférées dans des camps en France».