PRINTEMPS LITTERAIRE DU CML

 

David Le Bailly  présente

 « LA CAPTIVE DE FRANÇOIS MITTERRAND »

 

David Le Bailly journaliste d’investigation à Paris Match est l’invité du GESA et du CML (Centre Méditerranéen de Littérature), jeudi 5 juin 2014, au Conseil général des P-O. 

Après avoir débuté au quotidien économique La Tribune, David Le Bailly a rejoint la rédaction de Paris Match.  Journaliste d’investigation, il est spécialisé dans les enquêtes politiques et financières. Il dresse dans « La captive de Mitterrand » (Stock) un portrait magistral d’Anne Pingeot, mère de Mazarine.

 

David Le Bailly  lui avait écrit qu’il voulait faire un livre sur elle. Elle incarnait une part cachée et capitale de la vie de François Mitterrand, une zone d’ombre de l’histoire française. Il lui semblait essentiel, pour mieux connaître l’énigmatique président de la République, de la connaître elle, aussi, dont il admirait la discrétion ; et la force intérieure supérieure qui avait été nécessaire à la maîtresse tenue au secret une existence ­durant. Anne Pingeot avait refusé. Et condamné ses proches au silence. Le journaliste David Le Bailly ne s’était pas résigné. Il réussit ici un essai biographique qui dépasse de loin les anecdotes intimes de celle qui vécut clandestinement avec le président dès 1983, dans une dépendance de l’Elysée située quai Branly.

Quel est le dernier secret du règne de François Mitterrand ? L’ultime gardienne du Sphinx ? Quand tant d’autres ont parlé, quand tant d’archives ont été ouvertes, tant de commémorations prononcées, il y a une femme, effacée, volontaire, fidèle, dont la vie reste étrangement ignorée de tous, qui connaît François Mitterrand mieux que quiconque. Cette femme qui se déplace à vélo et n’a jamais voulu se dévoiler, c’est Anne Pingeot.

Ce livre raconte l’histoire d’une rencontre improbable entre un homme mûr, voluptueux, d’une intelligence rouée, et une jeune femme de 18 ans qui n’a presque rien connu de la vie. Il incarne la politique à l’ancienne, habillée en socialisme novateur. Elle est la descendante d’une famille de notables, bourgeoisie feutrée de Clermont-Ferrand, aisance et discrétion. Elle deviendra une érudite conservatrice en chef du Musée d’Orsay et la maîtresse d’un homme politique, puis, secret absolu, la mère de la fille du président de la République.

Un secret d’État ou un secret d’alcôve ? Une affaire privée ou une influence publique? L’amour ou la captivité ? Que lui doit-on ? Pourquoi ces silences ? Que veut-elle dissimuler ? Sa force de caractère, seule femme qui tenait tête à François Mitterrand ? Ou son ambition, elle qui, comme les reines de France, a laissé sa marque sur le patrimoine national, veillant sur la réalisation du Grand Louvre et le réaménagement des Tuileries ?

Enquêteur tenace, de filature parisienne en plongée dans la province française, machine à remonter le temps dont l’horloge s’arrête à Vichy, David Le Bailly éclaire d’un jour nouveau le visage de la trop discrète Anne Pingeot.

La captive de Mitterrand, de David Le Bailly, Stock, collection La Bleue, 352 pages.

 

Crédit photographique : Julien Falsimagne

Le programme :

Jeudi 5 juin à 18h 30 Hall d’honneur Guy Malé, Hôtel du Département, à Perpignan.

Conférence-débat avec David Le Bailly animée par André Bonet, Président du CML en présence de Renée Soum présidente du GESA et Hermeline Malherbe, Présidente du Conseil Général des PO.

Dédicaces sur place assurées par la librairie Torcatis.

CML. Tél. 04 65 51 10 10.