“Notre département prend des allures insulaires ! Depuis maintenant plus d’une semaine, nous sommes coupés de toutes nos capitales Montpellier, Toulouse et Paris. Les récentes intempéries ont endommagé les voies ferrées entre Perpignan et Montpellier, imposant à la SNCF d’arrêter tout trafic.

Les gros travaux nécessaires à la remise des voies sont d’une ampleur plus importante que prévu et après avoir parlé d’une réouverture au 4 novembre, on nous annonce la date du 25 novembre avec beaucoup de prudence, pour une seule voie et une réouverture totale à partir du 2 décembre, cette situation durera au mieux plus d’un mois.

De ce fait, les cars « Macron » profitent de cette aubaine pour annoncer des tarifs prohibitifs.

Que dire également des incidents, annulations ou retards importants affectant, régulièrement les vols Perpignan-Paris, changement d’une roue, porte défectueuse, panne du train d’atterrissage et aujourd’hui un freinage brutal au décollage qui a effrayé les passagers.

Enfin, la situation en Catalogne fragilise nos autoroutes, la circulation a été déviée à plusieurs reprises dans une grande confusion.

En résumé, les trois axes de déplacement sont affectés, train, avion, route et nous sommes isolés du reste de la France.

Enfin, si nous voulions rejoindre nos capitales en voiture et, à l’heure où les bonnes consciences nous engagent à plus d’écologie, la voiture électrique ne semble pas, pour l’instant, adaptée à de si longues distances !!

Cette situation particulièrement préjudiciable à l’économie et à notre quotidien fait grandir notre colère, car si nos Gouvernants avaient la pris la mesure de la nécessité de la mise en place de la LGV nous ne connaîtrions pas cette situation dramatique.

J’ajoute, Madame la ministre des Transports, que même notre RN 116 n’apparaît pas importante à vos yeux, puisqu’à ce jour, vous n’avez même pas voulu proroger la DUP.

Tout ceci s’exprime dans un contexte gouvernemental de recentralisation de toutes les décisions à Paris et contrairement à nos amis catalans, nous ne demandons pas l’indépendance, on nous l’offre !!

Comme vous le constaterez Madame la ministre, notre quotidien est bien incertain, la colère est grande et nous sommes vraiment les oubliés de cette France”.