Jean-Pierre Athiel, ex cadre dirigeant chez Matra Défense Espace (Groupe Jean-Luc Lagardère), Perpignanais très connu, et reconnu, ne cache pas sa déception. Immense : “Que doivent penser les responsables de Transferts L.-R. (Productique Mécanique Electronique) qui sont venus depuis Montpellier, en quantité et en qualité, face à l’absence de tous les représentants économiques de nos institutions et collectivités locales ? Tout cela manque vraiment de sérieux ! (…)”.

Jean-Pierre Athiel, qui pour des raisons de santé s’est retiré de la course aux élections législatives des 10 et 17 juin 2012, fait ici allusion à la Journée de l’Aéronautique qui s’est tenue, vendredi dernier, à l’aéroport de Perpignan-Rivesaltes, dont l’objectif, selon ses propres aveux, était de : “Donner aux décideurs locaux la possibilité de se présenter, de mieux connaître les acteurs régionaux du secteur de l’aéronautique, de favoriser les partenariats techniques et commerciaux, de faire émerger des projets, d’identifier la nécessité d’actions dans le domaine de l’aéronautique (étude des besoins et marchés à venir de donneurs d’ordres de l’aéronautique)… Je regrette que les acteurs économiques contactés, sollicités à plusieurs reprises, représentant le Conseil général des Pyrénées-Orientales, l’agglo Perpignan-Méditerranée, Plein Sud Entreprises, etc-etc, n’aient pas cru bon de se déplacer pour venir assister à l’un des débats proposés (…)”.

Plus loin, Jean-Pierre Athiel insiste : “J’espère qu’ils se rattraperont et que nous aurons le plaisir de les compter les 1er et 2 juin prochains, pour le colloque Aéronautique qui se tiendra toujours à l’aéroport de Perpignan-Rivesaltes… Sinon, dans le cas contraire, ce serait à désespérer de tout. Et de tous ! Je répète que nous pouvons tisser des liens sérieux avec les établissements d’ EADS (Airbus, Eurocopter, Astium, MBDA, Latecoere…), pour apporter de l’aide à nos PME sur le plan local. Je sais que les dirigeants de ces entreprises sont prêts à nous accompagner sur certains projets, mais encore faut-il les rencontrer. “Il faut s’unir pour servir” selon la devise de l’ANORAA et de ses industriels associés. Ils nous rejoignent pour essayer de porter de l’emploi dont nous avons tant besoin dans notre beau département. L’attente des Catalans, c’est l’attente et l’emploi ! Il serait grand temps que nos décisionnaires le comprennent et s’en saisissent (…)”.