Gilles Foxonet, maire de Baixas, savait-il ses jours comptés à la tête du secrétariat départemental de l’UMP’66 ? A-t-il voulu prendre les devants en démissionnant dès hier soir, en s’adressant directement au patron national de l’UMP, Jean-François Copé ?…
Certains ténors roussillonnais de l’UMP l’affirment, preuves à l’appui : François Calvet et Jean Castex n’y sont strictement pour rien dans cette destitution. Il faut arrêter de raconter et de véhiculer des conneries. Le sort de Gilles Foxonet était malheureusement (pour lui) scellé à la tête du secrétariat départemental de l’UMP, et ce depuis la visite récente de Jean-François Copé à Pollestres pour la rentrée parlementaire du député-maire Daniel Mach… D’ailleurs, il suffit de lire Le Figaro daté du mardi 22 novembre 2011, en page 3, pour en être convaincu ! Copé, lorsqu’il est venu chez Mach, a été furieux d’apprendre que l’UMP’66 avait perdu près de 2 000 militants en douze mois !”.

Dans Le Figaro d’hier, effectivement, sous la plume de Jean-Baptiste Garat, dans un article intitulé “En attendant son candidat, l’UMP occupe à nouveau le terrain (…)”, on peut lire…

“Encore faut-il que toute la logistique soit prête au moment où Sarkozy officialisera sa candidature. “C’est à quoi je m’efforce depuis un an”, explique Jean-François Copé avec modestie. Du point de vue de l’organisation interne, le secrétaire général inscrit à son actif la mise à plat des fichiers de l’UMP, “qui étaient plus que lacunaires”, selon un cadre du parti. Copé s’implique de très près dans la réorganisation des fédérations. “Nous nommerons de nouvelles équipes dans les Pyrénées-Atlantiques, les Pyrénées-Orientales et la Loire cette semaine”, explique-t-il en rappelant son rôle de “médiateur” dans les épineuses affaires parisiennes (…)”.