(Pour information ce courrier est aussi adressé à Romain GRAU, député LREM des P-O, qui siège à la commission finances de l’Assemblée Nationale)

 

Monsieur Hubert LEVAUFRE

EURL PARC PEDAGOGIQUE

FERME DE DECOUVERTE

Route de Taxo d’Amont

66690 SAINT ANDRE

06.85.73.00.06

 

 

Monsieur Emmanuel MACRON

Président de la République

Palais de l’Elysée

55 Rue du Faubourg Saint Honoré

75008 PARIS

 

 

SAINT ANDRE, le 13 Octobre 2017

LR/AR

Objet : Sans remettre les banquiers dans le sens de la marche, il serait absurde de croire à la reprise économique de la France !

 

Monsieur Le Président de la République,

Sans remettre les banquiers dans le sens de la marche, il serait absurde de croire à la reprise économique de la France !

Satisfaire les besoins de financement est le carburant essentiel de l’économie et de l’emploi, dans le contexte actuel nos banquiers ne cautionneront jamais l’innovation sociétale !

« Alors que ce sont les entreprises innovantes d’aujourd’hui qui créeront les emplois de demain. C’est donc seulement l’innovation sociétale à la marge des vieux paradigmes qui créera l’effervescence et l’emploi ! »

L’enthousiasme de la vielle économie ne suffit plus, il faut donc rétablir la vérité : « comme pour l’accessibilité au logement, sans les fonds d’amorçages du prêt à taux zéro il n’y aurait que très peu d’accessibilité à la propriété ».

« C’est donc de la même manière que l’accessibilité à l’entrepreneuriat doit se faire avec des prêts d’amorçage, car le contexte actuel, ne permettra aucune reprise significative de l’économie en France ! »

C’est évident qu’il n’y a plus assez d’entreprise pour créer l’emploi, il faut donc permette à chacun de créer le sien, pour cela la République doit remettre les banquiers dans le sens de la marche en intervenant devant et non plus derrière comme le fait actuellement la caisse de dépôt et consignations avec sa filiale : la Banque Publique d’Investissement (BPI France).

Les questions posées dans mon courrier adressé il y a un mois (ci-joint la copie) n’a peut-être pas été du goût de vos Ministères car restée à ce jour sans réponse.

Ainsi en premier lieu, il faudrait restaurer les prêts conventionnés garantis par la caisse de dépôts et consignations ; alors qu’ils ont été supprimés en 2002, ils offriraient l’excellent souffle nécessaire à l’innovation entrepreneuriale.

Pour qu’il y ait un redressement productif, soyez l’ami de la finance après que les Gouvernements précédents aient cru avoir tout essayé.

Pour cela l’Etat doit rapidement intervenir en amont des banquiers pour couvrir et assumer l’effet d’amorçage nécessaire à l’économie Française.

Plus le temps passe, plus les   motivations entrepreneuriales deviendront irréparables, elles peuvent paraître les moins importantes, mais c’est avec respect que je m’interroge sur les comportements absurdes de certains Banquiers qui réussissent encore à justifier leurs incivilités ?

L’Etat n’assumera son risque qu’en ce désolidarisant des méthodes de scoring bancaires actuelles.

L’Etat doit apporter de la clairvoyance dans des modes de notations devenus inacceptables, anormalement occultes et discriminatoires. Exemple : la notation peut être dégradée par l’origine ou l’âge du dirigeant, ou pour des financements de mises aux normes sans retour sur investissements. Dans ce cas précis, cela doit être au législateur, donc à l’Etat, d’assumer le risque contraignant des mises aux normes.

Seuls les chefs d’entreprises atypiques créeront les emplois de demain. Nous rentrons dans l’air de l’innovation ouverte, si vous notre Président de la République actuel ne l’entendez pas, c’est que l’ensemble de mes questions doivent être reposées différemment !

Nos dirigeants modernes ne doivent plus travailler sur un seul savoir, mais sur une réflexion autour des savoirs disponibles (travail de veille). Sans travail de veille et d’éveil, il n’y aura pas d’actions correctives et aucune bonne prospective !

Votre ministère de Bercy doit s’inquiéter de savoir pourquoi certains pays Européens, laissent le choix d’une durée d’amortissement aux dirigeants !

S’inquiéter aussi à l’exception Française, pourquoi fiscalise-t-elle l’argent perdue lors de pénalités fiscales ou sociales, etc…

Certains dénis de réalité en disent long sur la lenteur des corrections de trajectoires et sur le temps qu’il faudra à la République pour se conformer à la loyauté et l’éthique initialisées par le vote des électeurs qui vous ont conduits au pouvoir.

Dans chaque crise, la confiance est déterminée par les prédispositions positives de nos dirigeants à rendre une copie propre et respectueuse de l’éthique redevenu nécessaire dans chacune des sphères politiques et dans tous les Ministères.

Monsieur le Président de la République, j’adresse à vous ainsi qu’à vos différents ministères, tous mes vÅ“ux de courage et de réussite, bien entendu dans la bienveillance et la réciprocité.

 

 

Hubert LEVAUFRE, Dirigeant d’entreprise