Voici les textes des deux motions…

“Motion de soutien à la LGV Perpignan-Montpellier

Considérant que le projet de LGV Perpignan-Montpellier est défini dans ses caractéristiques techniques.

Considérant l’union sacrée de tous les élus de toutes les sensibilités qui s’est faite sur ce projet, d’autant que la ligne existante arrive d’ores et déjà à saturation dans certains secteurs.

Considérant que les financements européens pour la période 2014-2020 doivent être mobilisés sur le projet du maillon manquant du corridor Nord-Sud. Ce projet fait partie intégrante du couloir méditerranéen, corridor prioritaire voyageurs et fret numéro 3 du Réseau Transeuropéen de Transport (RTE-T) retenu par la Commission européenne.

Considérant que l’Etat doit respecter ses engagements à l’égard des collectivités, dont ces dernières ont financé 50% du débat public (1 350 000€), 50% des études pré-fonctionnelles (1 350 000€) et 50% des études préalables à l’enquête publique (16 175 000€) soit près de 20 millions d’euros de deniers publics.

 

Le Conseil de communauté, dans sa séance du 24 juin 2013 a tenu à :

–         Affirmer, avant que la décision définitive ne soit prise par l’Etat, la nécessité pour la France d’être cohérente avec les priorités européennes et avec les accords bi-nationaux passés entre la France et l’Espagne qui ont conduit à la réalisation du TGV trans-Pyrénées en Catalogne et de retenir en priorité le projet de ligne nouvelle Perpignan-Montpellier”.

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“Motion de soutien pour le maintien de l’INAO à Perpignan

Considérant l’information du mardi 11 juin 2013 relayée dans la presse, selon laquelle le Conseil permanent de l’Institut National de l’Origine et de la Qualité (INAO) doit acter la suppression de 10 sites sur 26 implantés dans les régions de production agricole françaises.

Considérant que les bureaux de cet établissement public validant les Appellations d’Origine Contrôlée (AOC) basés à Perpignan feraient les frais d’une centralisation à Montpellier.

Considérant que la présence de l’INAO, et ce depuis 1937, sur notre territoire catalan, est un outil nécessaire dans le processus d’évolution qualitative de nos productions, d’un terroir particulièrement diversifié : vins secs, tranquilles et doux, blanc, rouge et rosé.

Considérant le fait que la concentration d’AOC dans les Pyrénées-Orientales est incomparable par rapport à la carte des AOC du secteur de Montpellier, nettement plus clairsemée et bien moins variée.

Considérant que dans une période de reconquête des marchés et de reconversion de certaines vignes qui jalonnent le paysage roussillonnais, cette décision constituerait un handicap pour nos vins, dont la notoriété durement acquise et la volonté d’excellence sont les fruits d’un dialogue direct avec l’INAO.

 

Le Conseil de communauté, dans sa séance du 24 juin 2013 a tenu à :

–         Affirmer, avant que la décision définitive soit prise, la nécessité pour notre département de maintenir ce service à Perpignan, et ce dans l’intérêt de nos viticulteurs”.