Il n’en restera pas là !

Gilles Foxonet, 44 ans, marié et père de trois filles, maire de Baixas et vice-président de Perpignan-Méditerranée Communauté d’Agglomération (l’agglo PMCA), ancien Secrétaire départemental de l’UMP’66 (démissionné en début de cette semaine), entend bien régler ses comptes jusqu’au bout avec ses détracteurs, dont il promet, prochainement, de révéler publiquement les noms et les agissements…

En attendant, Gilles Foxonet souhaite recadrer certains propos, notamment ceux “les plus blessants” pour lui, qui lui attribuent l’entière responsabilité de la perte de quelque 2 000 adhérents de l’UMP sous son règne à la tête de la fédération départementale de l’UMP’66 : “Je livrerai bientôt les chiffres exacts, ainsi que ceux concernant la section “Jeunes”, les fameux “Pop”, et l’on verra que ce n’est pas triste !… Les parlementaires et les délégués de circonscription n’ont rien fait pour me faciliter la tâche durant toute la durée de mon mandat ; ils n’ont pas fait le boulot qui leur incombait, et ce pour mieux me faire chuter. Du coup, conséquence directe, les quatre circonscriptions sont en baisse et le mouvement des jeunes est en chute libre… Alors que l’an dernier, cest vérifiable, le département des P-O, au sein des fédérations départementales des P-O, a été le premier en matière de paiement d’adhésions et de renouvellements en espèces. Le quota a été largement dépassé au point de faire de l’UMP’66 la première fédération ! C’est parce qu’ils se sentent tous “merdeux” de la situation présente qu’ils ont mis en oeuvre un plan machiavélique pour m’écarter de toutes responsabilités. Mais, j’en suis convaincu, les instances nationales basées à Paris vont vite s’en apercevoir (…). Je ne leur donne pas longtemps pour se faire remonter sacrément les bretelles. Ce qui me rassure, par-dessus ses lamentables bassesses, c’est tous les soutiens que je reçois depuis que cette affaire a éclaté. Le nombre de sms et de courriels qui me sont adressés, c’est formidable. De très nombreux élus de l’UMP, certes, mais aussi de cadres de l’UMP, de militants, de sympathisants, jusqu’à des membres du Parti radical et du Nouveau-Centre, ainsi que de gauche au sein de l’Agglo ! Sincèrement, tous ces encouragements me vont droit au coeur, ils me font très très chaud au coeur. Tous me disent de ne surtout pas baisser les bras et de continuer. Je continuerai, malgré les coups bas, à faire de la politique autrement avec courage, indépendance et force de conviction ! (…)”.