A l’occasion du sommet sur le climat, organisé à Paris par le gouvernement français le 12 décembre, plusieurs ONG dont 350.org, Attac, Les Amis de la Terre, Alternatiba (et beaucoup d’autres), ont réunis des témoignages du monde entier pour faire le procès des actions néfastes de la finance internationale sur le climat.
Représentant la France, Philippe ASSENS a pointé l’incohérence du projet pharaonique de gazoduc en cours de concertation qui portera atteinte de manière irréversible à l’environnement, au paysage et à l’économie viticole et touristique du département. Comble de l’incohérence, ce projet inutile porté par l’Union Européenne, aggravera la situation du climat planétaire et intervient au moment où le territoire impacté connaît une des plus sévères sécheresse de son histoire.
Au cours de ce procès international, il est apparu clairement que ce n’est pas la mise en spectacle de quelques donations volontaires qui permettront de changer la donne : en effet, c’est bien l’ensemble du système financier qu’il convient de remettre en cause pour espérer atténuer les dégâts de l’urgence climatique. L’urgence est plutôt venue d’imposer l’arrêt total du financement de tels projets, sur toute la planète, et à commencer par ce projet de gazoduc en pays catalan comme le propose clairement la France Insoumise dans son programme « l’Avenir en commun ».
Liens presse reprenant le témoignage de Philippe ASSENS :
https://www.politis.fr/articles/2017/12/la-finance-climaticide-sur-le-banc-des-accuses-38077/
https://reporterre.net/Le-monde-de-la-finance-est-accusee-d-aggraver-le-changement-climatique