Nicolas GARCIA, ancien maire d’Elne, vice-président du Conseil Départemental des P-O, dirigeant du PCF’66, nous communique avec prière d’insérer :
“J’ai effectivement relayé ce que l’on appelle un fake, c’est à dire une fausse information. C’est, je crois, pour moi la première fois et je m’en excuse auprès des personnes qui l’ont lu. Cela arrive souvent à certains médias sans que cela ne donne lieu à des excuses. Par exemple sur le cas de la Catalogne nombre de journaux nationaux, de radios et de télévisions français notamment ont relayé les « fakes » produits par le gouvernement espagnol par exemple sur les agressions commises par la policia et guardia civil, le premier octobre jour du referendum en catalogne. La différence est que dans le cas de certains médias, cela procède d’un choix délibéré et que dans mon cas c’est de bonne foi.

En revanche cela me fait réfléchir sur les raisons qui m’ont amené à croire en ce fake, venant qui d’une personne de confiance pour moi, sans que j’ai ressenti le besoin d’en  vérifier la véracité. Sans doute parce que Soraya Saenz de Santamaría, vice présidente du gouvernement de Rajoy, a été la plus conservatrice, la plus agressive contre les Catalans souverainistes. Elle l’a été tant au sein du parlement espagnol où elle a très souvent représenté le gouvernement, qu’au sein du gouvernement lui même où elle a porté une ligne plus dure que M Rajoy lui-même notamment sur l’application du 155. Je l’ai donc effectivement associé facilement à l’extrême droite dont elle n’est manifestement pas loin. De la même manière je confirme, persiste et signe en dire que les pouvoirs dont elle hérite pour administrer la Catalogne sont vécus par les Catalanes et Catalans comme une humiliation et une provocation, compte tenu de la personnalité et des convictions affichées depuis des mois et des années par Soraya Saenz de Santamaria.
C’est pourquoi, avec cette précision je me permets de vous envoyer l’article réécrit et rectifié sur mon blog aujourd’hui (lundi 30 octobre) à midi. Quant aux critiques et autres quolibets qui fuseront, je les accepte en faisant remarquer que moi au moins je reconnais mes erreurs et en empruntant ces mots à ma maman catholique : « que celui qui n’a jamais péché me jette la première pierre. »

« 155 en Catalogne : comble de la provocation et de l’humiliation pour les catalans, Rajoy nomme une authentique franquiste pour diriger la Generalitat.

Rajoy voudrait provoquer une guerre civile, il ne s’y prendrait pas autrement. En effet, il vient de nommer Soraya Saenz De Santa Maria, la première Vice Présidente du gouvernement, comme “super patronne” de la Generalitat de Catalunya, cumulant tous les pouvoirs, celui du Président et du Vice Président de la Generalitat. Le Duce de Madrid va jusqu’au bout de la provocation et de l’humiliation à l’encontre des catalans, puisque cette jeune femme conservatrice et agressive, dont à tort j’ai écrit ici même qu’elle était la fille du Général Falangiste et Franquiste, José Antonio Sáenz de Santa María Tinturé, que Franco avait chargé après la guerre d’Espagne de traquer, de torturer et d’exterminer les “maquis anti Franquiste” de Républicains espagnols qui existèrent jusqu’au années 50 dans les Pyrénées catalanes et aragonaises notamment. Il fut aussi chef de la policia et de la “secreta” (nom commun donné par la population à police secrète) et à ce titre traqua sans relâche L’ETA. L’attitude de Saenz de Santa Maria au gouvernement ces dernières semaines ne laisse rien augurer de bon sur la manière dont elle va utiliser les superpouvoirs que lui donne Rajoy en Catalogne pour l’application du 155. Rappelons qu’elle a été au sein des débats gouvernementaux espagnols et parlementaires la porte parole de la ligne la plus dure contre les catalans, même beaucoup plus dure que Rajoy disent certains. Je ne sais pas si tout le monde se rend bien compte de ce que cela veut dire pour la liberté, la démocratie, la paix en Catalogne. Pour éviter d’intervenir sur le sujet, les progressistes de France et du monde vont-ils continuer encore longtemps à développer de grandes théories sur la nature de l’indépendantisme, des Etats nations, les nationalismes bourgeois, les pseudos affinités idéologiques libérales entre la droite Espagnole et la droite catalane… ? Comme si c’était de cela qu’il s’agissait en Catalogne ce matin. »

Nicolas Garcia.