Communiqué de presse des candidats du mouvement Désobéir… “En réponse au communiqué de Ségolène Neuville paru dans la presse locale datée du 7 mars 2015…

Mme la secrétaire d’Etat candidate sur le canton Le Canigou s’interroge : Des binômes sans étiquette et sans parti politique ou membres d’un mouvement fleurissent mais à quoi vont-ils servir ? Pour qui voteraient-ils lors des élections du président du Conseil Départemental ? Certains se présentent sur certains cantons mais la politique, elle, est départementale ?…

Voilà, en quelques lignes, tout est dit. De cette fracture, de ce gouffre abyssal existant entre les citoyens et ceux/celles qui prétendent en être les représentants.

Dans leur conception, être élu(e), c’est nécessairement « entrer au service » de quelqu’un(e), qui sera le Chef, c’est nécessairement s’inscrire dans le troupeau de ceux/celles qui suivront sans état d’âme et sans vergogne, et c’est surtout ne plus parler, ne plus penser et oublier ce qu’on a pu promettre lorsqu’on est allé à la rencontre des citoyens pour leur soutirer leur vote.

Ce n’est même plus une vision partisane mais bel et bien l’affirmation de l’utilité du clan, de la nécessité de l’inféodation et de l’éradication de toute liberté de penser.

Quelle piètre conception de la notion même de Conseil départemental !

Quelle piteuse conception du rôle d’un élu au sein de l’assemblée départementale !

Quelle minable conception de la représentation des citoyens !

Oui, Madame la secrétaire d’Etat candidate sur le Canigou, « des binômes sans étiquette et sans parti politique ou membres d’un mouvement fleurissent… ». Ils fleurissent parce que c’est bientôt le Printemps, parce que dans l’austérité hivernale et dans ce désert gelé d’idées et de projets que vous nous imposez, vous et les vôtres, il est des petites pousses qui surgissent du sol, de ce socle des citoyens de base que vous ignorez depuis trop longtemps, et qui osent rêver d’autres possibles.

Alors, oui, Désobéir ! Désobéir à la fatalité que vous et les vôtres représentez, désobéir à vos diktats et vos impossibles, désobéir parce que tout est possible et parce que nous croyons à un Printemps citoyen.

Désobéir le 22 mars 2015 !”