Alors que le président de la République s’est engagé “à ne plus augmenter les impôts en 2015”, les candidats UMP aux prochaines élections départementales sur la côte Sableuse, Me Thierry Del Poso, maire de Saint-Cyprien, président de la Communauté de communes Sud Roussillon et Armande Barrère, adjointe au Maire de Canet-en-Roussilon constatent “une fois de plus un nouveau mensonge des socialistes.”

Mardi soir, dans le cadre du projet de loi NOTRe (Nouvelle organisation territoriale de la République) la Majorité socialiste et écologiste a instauré un nouvel impôt : la taxe sur les mouillages dans les aires marines protégées.

Me Thierry Del Poso, précise : “Cette taxe va affecter le pouvoir d’achat d’une partie de nos concitoyens et aura des conséquences désastreuses pour les entreprises du tourisme et pour les industries nautiques. Redevance sur les mouillages : un nouvel impôt déguisé !”

Armande Barrère, de son côté indique : “Le gouvernement socialiste s’apprête une fois de plus à créer une nouvelle taxe. Nous sommes par conséquent fermement opposés à cette taxe qui fait peser une menace grave sur toute l’économie du littoral catalan !”

Les élus du littoral du canton de la Cote Sableuse, Me Thierry Del Poso, Bernard Dupont, maire de Canet-en-Roussillon, les plaisanciers et les professionnels du nautisme dénoncent cette « redevance » qui est en réalité un nouvel impôt puisqu’aucune contrepartie en termes de service aux plaisanciers n’est envisagée (comme une zone de mouillage organisé ou la collecte des déchets…).

Les élus UMP interpellent les candidats du Parti Socialiste, du Front de Gauche et des Écologistes des Pyrénées-Orientales : “Par cet impôt, Ségolène Neuville et Hermeline Malherbe veulent faire supporter aux plaisanciers le coût d’une mission d’intérêt général, la protection du littoral, alors même que ces derniers financent déjà chaque année le Conservatoire du littoral à hauteur de 37 millions d’euros. Les amis de la gauche départementale devrait prendre en compte l’exemple sarde qui avait instauré une taxe comparable en 2006 et qui l’a supprimé en 2009 en raison d’une baisse de moitié de la fréquentation de leurs côtes.”

Me Thierry Del Poso qui est aussi vice-président de l’Association Nationale des Elus du Littoral (ANEL) précise : « Les côtes françaises risquent de connaître la même désaffection, entraînant les mêmes conséquences désastreuses pour les entreprises de ces régions (restauration, hôtellerie, campings, services). Le manque à gagner fiscal pour les collectivités publiques serait par conséquent bien supérieur au produit espéré de la nouvelle taxe, dont le recouvrement serait en outre coûteux et complexe. »