A peine François Calvet, sénateur des P-O et président du Comité départemental UMP’66  a-t-il proclamé les résultats consacrant la victoire de Jean-François Copé, chez les militants de la fédération des Pyrénées-Orientales, que de nombreuses voix s’élèvent déjà, parmi les adhérents “à jour de leur cotisation”, pour dénoncer auprès des instances nationales à Paris “un grave manque de transparence dans l’organisation du bureau de vote au siège de la fédération, 53 avenue Général de Gaulle à Perpignan (…). Certains de ces adhérents ont constaté que le Comité départemental n’avait pas été aussi neutre que ce qu’il disait… Le score de Jean-François Copé en dit long ! Idem dans la 4ème circonscription des P-O, chez Jacqueline Irles…”.

D’ores et déjà, pronostiquant la victoire de François Fillon au plan national, les “anti-Copé” au sein de l’UMP s’organisent pour réclamer une totale refondation à la tête de la fédération UMP’66 autour de Jean Castex, maire de Prades, Bernard Dupont, maire de Canet-en-Roussillon, Thierry Del Poso, maire de Saint-Cyprien, Gilles Foxonet, maire de Baixas, Jean-Marc Pujol, maire de Perpignan, Pierre Roig, maire de Sainte-Marie la Mer, Maïté Sanchez-Schmid, députée européenne et Jean-Claude Torrens, maire de Saint-Nazaire.