Communiqué de la fédération départementale du Parti Communiste des Pyrénées-Orientales (PCF’66)

 

 

“Nous vivons une période inédite, elle est due tant à la présence du virus dit COVID-19 qu’à l’impréparation à ce genre de crise notamment de la part des pays riches dont la vie sociale est de plus en plus rythmée par la précarité, la rentabilité, l’austérité, la finance… Par voie de conséquence les pays les plus pauvres sont dans une situation bien pire. Le gouvernement, son premier ministre et le président de la république, n’ont pas été à la hauteur des enjeux et des besoins. Et que dire de l’Europe où les états se sont entendus pour prioriser la sécurité des banques, places boursières et autres marchés financiers avant même de penser à le faire pour les soignants et les populations.

Le plan de sortie du confinement n’est ni à la hauteur, ni des attentes, ni des nécessités. Il ne répond pas aux problèmes sociaux posés par la situation, dans certains quartiers la faim et la misère sont là. En clair, on a le sentiment que le chacun pour soi se poursuit, notamment en matière d’acquisition de protections.

Désormais, après avoir manqué de masques, de blouses, de gel hydroalcoolique, de l’Etat (s’il arrive enfin à en trouver) aux communes, il n’est pas une collectivité qui n’ait pas, collectivement et/ou individuellement, commandé de masques. Nous risquons de nous retrouver dans une situation où après avoir recherché partout des masques et divers autres produits nécessaires, nos concitoyens en reçoivent plusieurs d’un coup en provenance de diverses collectivités.

Cette situation risquerait d’être aussi critiquée par nos concitoyens que celle marquée par la pénurie de masques et autre gel. Au-delà du fait que nous proposons la gratuité voire le remboursement par la sécurité sociale de ces masques.

Nous pensons que le Préfet (si l’Etat fait partie des fournisseurs), Département, Région, Communautés de communes, Association des maires, devraient coordonner la distribution des masques commandés de façon à l’étaler et à la répartir intelligemment dans le temps et sur l’ensemble du territoire. Il en va de la sécurité de tous, de l’image de sérieux et de confiance que doivent inspirer les institutions.