Françoise FITER, Nicolas GARCIA… ils sont élus communistes, conseillers départementaux – la première dans le canton Perpignan 3, le second dans le canton de la Plaine d’Illibéris (Elne) – et ils siègent ès-qualité de vice-présidents dans l’Exécutif de la gouvernance du Département des Pyrénées-Orientales, présidé par la sénatrice socialiste Hermeline MALHERBE, aux côtés de Ségolène NEUVILLE, membre du Gouvernement VALLS III, secrétaire d’Etat en charge des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion.

Fort de leurs convictions (ce qui les honore), Françoise FITER et Nicolas GARCIA (réélu hier à la tête de la fédération départementale du Parti Communiste Français des Pyrénées-Orientales – félicitations !) sont très activement engagés dans la bataille contre la loi Travail “El KHOMRI”, dont ils demandent le retrait dans sa totalité. Chaque jour qui passe, les médias locaux publient, souvent sous la signature de Nicolas GARCIA (au nom du PCF ou du Front de Gauche’66) un communiqué vindicatif et très sévère contre le Président de la République Française, François HOLLANDE, et son 1er Ministre, Manuel VALLS.

Et pourtant, Françoise FITER comme Nicolas GARCIA sont toujours présents dans l’organigramme de l’Exécutif d’un Conseil Départemental qui soutient sans compter, lui, le Gouvernement VALLS… Cette présence est source naturelle d’incompréhension dans l’opinion publique, tant elle rend le combat des élus communistes ici concernés, localement, illisible et peu crédible. En effet, on ne peut pas entrer en guerre contre un texte de loi et continuer de siéger aux côtés, dans les rangs de l’Exécutif de celles et ceux qui le portent. Ou alors, il y a quelque chose qui nous échappe…

Le surprenant silence des conseillers départementaux de l’Opposition (LR, UDI) sur ce sujet interpelle tout autant.

La R.