Dans son édition du mercredi 9 mars dernier, notre confrère L’Indépendant s’offusquait à juste titre du fait que le futur Directeur Général des Services du Conseil Départemental se voyait attribuer un logement de fonction, à Canet-en-Roussillon, de 150 m2 avec… piscine. Une attribution tout à fait légale certes, prévue par la loi, sauf que comme le dénonçait l’Opposition de droite dénonçait : “Pourquoi choisir Canet et pas Perpignan qui est son lieu de travail ? Et, surtout, alors que la présidente socialiste Hermeline MALHERBE vient d’augmenter les impôts (la taxe foncière plus précisément) de 3%, elle fait aussi payer le loyer d’un logement de fonction pour 1 650€ par mois ! C’est un scandale !”, interpellait alors Robert VILA (LR/ Les Républicains), maire de Saint-Estève, conseiller départemental et 3ème vice-président de la Communauté Urbaine Perpignan Méditerranée Métropole.

On apprend que le Directeur de cabinet est logé également à la même enseigne : aux frais de “la princesse Hermeline” – ou plutôt du contribuable pour être plus précis – dans une maison avec piscine !

Certes, tout cela n’est pas illégal, c’est prévu par la loi, mais reconnaissons que c’est pour le moins maladroit.

Par les temps qui courent, alors que la population se serre les coudes, on apprend que des hauts-fonctionnaires, grassement payés (plus de 5 000€ net par mois !), logent dans des maisons – avec piscine s’il vous plait – dont les loyers sont en partie payés par les contribuables. Des hauts-fonctionnaires censés s’occuper du social mais qui bénéficient de tas d’avantages, au-delà de leur confortable salaire : voiture de fonction, téléphone-internet, notes de restaurant… et tutti quanti.

“Cela fait d’autant plus désordre que c’est une gouvernance socialiste qui permet et entérine cela”, souligne-t-on sur les bancs de l’Opposition, à droite.