TGV ou les calendes grecques…

Sous ce titre, le parti de Jordi Vera, Convergence Démocratique de Catalogne (CDC), nous prie d’insérer :

“M. Bourquin nous annonce du «positif à confirmer» mais il pourrait nous confirmer aussi du «négatif à démentir», en réalité il ne sait plus quoi dire! La majorité socialiste vient de lui décerner un camouflet total s’agissant du TGV. M. le sénateur Bourquin à Paris vous comptez pour de…comme disaient les anciens.

En effet, la réalité vient de nous montrer le poids que vous et votre majorité départementale et régionale ont à Paris: aucune. Et vos déclarations considérant «globalement positives» les nouvelles de l’abandon du tronçon Perpignan-Montpellier, nous font penser à d’autres temps lorsque certains politiques en France utilisaient les mêmes mots pour parler des dictatures de l’Est…

Par contre, nous avons constaté comment les hommes politiques de droite et de gauche de Bordeaux et de Toulouse savaient mettre de coté leurs différents pour faire ensemble la pression nécessaire à Paris avec succès pour obtenir pour leur territoire les infrastructures indispensables. Votre politique de confrontation tout azimut montre clairement ses limites: vous et les vôtres, vous êtes incapables de dépasser les combats sectaires pour unir et fédérer toutes les énergies transversales pour que notre Pays Catalan puisse progresser économiquement, culturellement et institutionnellement et pour que leurs habitants puissent avoir la chance de vivre dans un territoire, juste, équilibré et bien connecté avec le monde de demain.

Quant à nous, nous n’acceptons plus la fatalité qui fait de nous, les Catalans, le département le plus pauvre de la région la plus pauvre de France, et de vous, un Président qui ne peut ni changer ni améliorer notre destin.

Nous vous épargnerons, ici et aujourd’hui, d’autres commentaires sur votre engagement pour la «capitale» régionale au détriment de Perpignan, mais sachez que nous ne sommes pas dupes et que votre politique à l’encontre des Catalans n’a rien à envier à celle du feu M. Frêche”.

 

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