Jean-Marc Auguet, gérant de la société EUGéNIE PRODUCTION, implantée à Toulouse, vient d’adresser (le 13 janvier 2011), une lettre recommandée avec accusé de réception à Gilles Foxonet, maire de Baixas et vice-président de l’Agglo PMCA (Perpignan Méditerranée Communauté d’Agglomération), en sa qualité de secrétaire départemental de l’UMP des Pyrénées-Orientales.
Dans ce courrier, le chef d’entreprise toulousain s’étonne que l’UMP des P-O ait pu accorder l’investiture UMP à l’ex-secrétaire départemental du Front National (FN) dans les P-O, Jean-Louis de Noëll, pour les prochaines élections cantonales des 20 et 27 mars 2011, sur le canton du Bas-Vernet (Perpignan IX).
Jean-Marc Auguet souligne “Qu’au début du mois d’octobre 2009, M. De Noëll, à la tête de FRUITLEG, a volontairement – et pour des raisons incohérentes que nous soupçonnons à vocation malhonnête – décidé de ne plus honorer aucun paiement dus, au préjudice de ma société, EUGéNIE PRODUCTION, préjudice qui s’élève à 130 000 euros. Aucune proposition de la part de M. De Noëll n’a trouvé réponse à nos différents courriers pour trouver une solution amiable au règlement de la dette. Devant ce mutisme, nous avons assigné par devant le Tribunal de commerce de Perpignan la société FRUITLEG, représentée donc par M. De Noëll. Le tribunal, en délibéré, a ordonné le règlement de la dette, assortie d’un préjudice et d’une exécution provisoire. Aucune proposition de M. De Noëll, qui a estimé pour toute réponse de se pourvoir en Appel afin, nous pensons, de gagner du temps… et lui permettre d’être un candidat sans tâche ? Nous avons donc, résignés et contraints, assigné la société FRUITLEG devant le Tribunal de commerce de Perpignan au vue de prononcer une procédure d’ouverture en redressement judiciaire, ce que nous avons obtenu le 25 novembre 2009.
– “Nouveau silence de M. DE Noëll qui n’a rien trouvé de mieux qu de créer, le 15 décembre 2010, une nouvelle société, SAS, au capital de 15 000 euros, en son nom JEAN-LOUIS DE NOËLL, avec le même objet commercial et… lui-même en tant que président ; vous le savez ceci est formellement interdit dans le cas d’une procédure judiciaire en cours, mais cela n’a pas effleuré la bonne moralité que devrait avoir M. De Noëll. Nous nous posons la question de savoir comment M. De Noëll s’est procuré les 15 000 euros pour le capital ?… alors qu’il a été incapable de verser à ce jour le moindre centime d’euro des 160 000 euros représentant la totalité de la créance plus les intérêts qui courent (…). Devant cet état de faits nous avons saisi immédiatement le mandataire judiciaire et l’administrateur pour leur signaler ce fait délictueux afin qu’ils prennent les mesures nécessaires, qui devront être la mise en liquidation immédiate de la société FRUITLEG et celle nouvellement créée JEAN-LOUIS DE NOËLL, et voir prononcer une extension au gérant, M. De Noëll, pour détournement d’actifs et malversations. En tant qu’adhérent à l’UMP dans le département de la Haute-Garonne, je suis surpris du choix de M. De Noëll pour représenter les intérêts du canton Perpignan/ Bas-Vernet (…). Je sais que M. De Noëll se gorge de dire qu’il est intouchable à Perpignan, qu’il a le soutien du maire actuel de Perpignan ainsi que de l’UMP locale (…). Dans l’attente de vous lire (…)”.
Et le chef d’entreprise toulousain de joindre à cette lettre les photocopies des fiches K BIS des entreprises de M. De Noëll, ainsi que de la requête adressée à l’administrateur judiciaire.