Le CdC vient de signer un accord “historique” avec l’UMP’66, lundi après-midi au Soler… dans la perspective d’alliances locales pour les futures élections municipales sur le sol roussillonnais ?

On se souvient que le 28 mai 2009, dans les colonnes d’un journal départemental, pour la préparation des élections municipales partielles de 2009 à Perpignan, Me Jacqueline Amiel-Donat, tête de liste PS, signait avec le patron départemental du CdC, Jordi Vera, “un accord de gouvernance”.

Dans cet article, il était alors écrit noir sur blanc que “cet accord entre le CdC et la tête de liste de gauche n’engage pas le Parti socialiste dans son entier…”. Un accord politique, alors, taillé sur mesure uniquement pour Perpignan ? Tiens, tiens, comme l’histoire se répète…

A ce moment-là, le CdC, formation politique reconnue pourtant de “centre droit”, serait-il de droite au sud des Pyrénées (Generalitat de Catalunya, à Barcelone) et de gauche au nord des Pyrénées (dans le département des P-O) ?

D’autant qu’à ce moment-là, en 2009, on assiste également à un serrement de mains, dans les mêmes colonnes du journal départemental, et dans la même édition !, entre François Bayrou et Me Jean Codognès, avec cette légende inimitable : “…apporte son soutien et sa confiance…”.

Le débat est ouvert. Etait ouvert !… Car, trois ans plus tard, ou trois ans plus loin, depuis le lundi 8 octobre 2012, changement de cap, ou plutôt d’alliance, avec cet accord “historique” signé au Soler, entre Jordi Vera,secrétaire départemental du CdC (allié du puissant CiU à Barcelone) et conseiller municipal d’opposition sur les bancs du conseil municipal de la Ville de Perpignan, et donc François Calvet, président du Comité départemental UMP’66, maire de Le Soler, sénateur des P-O et vice-président de Perpignan-Méditerranée Communauté d’Agglomération (PMCA).

Commentaire d’un élu de la Majorité municipale aux commandes de la Ville de Perpignan, face à ce “revirement politique” : “Ce n’est pas la girouette CdC qui tourne, c’est la tramontane !, comme aurait pu l’ironiser Edgar Faure de son vivant… Et maintenant, nous attendons avec impatience les réactions des… socialistes des P-O !”.