Hier soir avait lieu un comité départemental “restreint”, pour entériner la candidature de l’ex député Daniel Mach, par ailleurs maire de Pollestres, au poste de secrétaire départemental de l’UMP’66, en lieu et place de Jean-Charles Moriconi… démissionnaire, ou démssionné malgré lui pour laisser la place à son mentor en politique ?

Bref, selon nombre de participants à ce comité départemental : “On a assisté à une réunion décalée, au monologue d’un président qui avait du mal à convaincre les participants, toutes les décisions étant déjà prises sans concertation, sans réaction de l’assistance, un discours que nous avions déjà entendu et, surtout, une insistance surprenante pour faire approuver la prochaine fête de l’UMP’66 à Saint-Cyprien (…). Seul, Jean-Charles Moriconi a été ovationné pour son action passée aux commandes du secrétariat départemental”.

Pour d’autres participants à ce comité départemental, François Calvet, le sénateur-maire de Le Soler qui préside l’UMP’66, “a montré qu’il y avait un chef à la tête du parti dans les P-O, en imposant son point de vue, ses perspectives et ambitions autour de l’attelage désormais formé avec Daniel Mach. Les deux hommes se connaissent très bien, parfaitement, ils s’apprécient mutuellement, ce qui ne peut que donner du poids pour alimenter le renouveau. Avec eux, on sait maintenant que l’UMP’66 ira dans le même sens et parlera d’une même voix. Ils ne peuvent qu’être efficaces pour affronter les futures échéances électorales (…)”.

Les moins convaincus par ce nouvel harnachement, soulignent, à l’origine de ce monologue qu’ils dénoncent, il semblerait : l’attentisme des élus et des militants UMP’66 face au choix du prochain président de l’UMP.