“LGV Montpellier-Perpignan : les parlementaires PS n’ont rien pesé sur la décision du gouvernement”

Sous ce titre, l’UDI’66 nous prie d’insérer :

« Ce qui manque aujourd’hui ce sont des trains inter-cités plus que des nouvelles lignes à grande vitesse » c’est par cette simple phrase que le Premier ministre PS, Jean-Marc AYRAULT, a repoussé d’un revers de mains la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Montpellier-Perpignan. Il préfère la LGV entre Toulouse et Bordeaux, voire entre Angoulême et Poitiers !

Le Premier Ministre ne fait pas que condamner notre région, mais bien la France car ce projet permettait d’interconnecter Madrid-Barcelone-Perpignan-Montpellier-Lyon au sein d’une grande euro-région avec le Nord de l’Europe.

Notre Sénateur Président de Région était monté spécialement à Paris pour faire réviser le retard annoncé de la LGV Montpellier – Perpignan, traitant même avec son langage habituel de ” Branquignols ” les membres de la commission TGV.

Il espérait que sa position lui permettrait d’infléchir la décision du gouvernement.

La réponse est cinglante : NON.

Carrefour de l’Europe du Sud, Perpignan se doit d’être accessible par tous moyens. Force est de constater que malgré les discours, aucun plan d’investissement ambitieux n’a été défini et encore moins engagé pour moderniser notre aéroport et le préparer à être demain, grâce au TGV, dans la même position vis-à-vis de Barcelone que Gérone l’est aujourd’hui.

Perpignan sera ville-pont entre Barcelone et le reste de l’Europe.

Le temps nous est compté pour être au grand rendez-vous de l’histoire de notre cité.

Faute d’ambition, on subit l’avenir ; et notre jeunesse est en droit d’exiger des responsables politiques qu’ils ouvrent les chemins des ambitions nécessaires”.