Pour sa première conférence de presse, ce mercredi 2 mars 2011 à Perpignan, dans le cadre de la campagne des élections cantonales des 20 et 27 mars prochains, Louis Aliot, secrétaire départemental Front National (FN) dans les Pyrénnées-Orientales, conseiller régional en Languedoc-Roussillon et candidat sur le canton du Bas-Vernet (Perpignan IX), n’a pas mâché ses mots concernant la situation politique locale : “Je suis candidat sur le canton du Bas-Vernet pour mettre fin à la politique de copinage, d’immobilisme et d’abandon dont se sont rendus coupables la mairie et l’UMP (…)”.
Puis, s’appuyant sur la diffusion de sa lettre de candidature destinée aux électrices et électeurs du Bas-Vernet : “Conseiller régional des Pyrénées-Orientales et avocat à Perpignan, je connais bien les préoccupations de la population. Je sais le sentiment d’abandon que les habitants de ce quartier en particulier nourrissent et l’état de dégringolade sociale que connaissent nos quartiers. Chômage, insécurité, communautarisme, immigration, insalubrité, manque de perspectives pour l’avenir, représentent désormais le quotidien dans nos quartiers, avec la nette impression que les politiciens locaux nous prennent vraiment pour des imbéciles ! Pour faire oublier leur bilan, ils ont désormais honte de leur étiquette pour fuir, pensent-ils, les conséquences désastreuses de la politique du gouvernement Sarkozy-Fillon. Le candidat UMP sur le canton, époux d’une adjointe au maire de Perpignan, que le Front National connaît bien, tente de masquer ses affinités en proposant aux électeurs un programme qu’il sera bien incapable de tenir (…)”.
Louis Aliot, face à la presse, a affirmé que “Le Front National a changé. Sous l’impulsion de Marine Le Pen, nous proposons une autre manière de faire de la politique. Ni raciste, ni antisémite, ni xénophobe, nous proposons de défendre les valeurs de démocratie, de courage et de bon sens que nous partageons avec une grande majorité de citoyens : défendre la République et la laïcité contre les communautarismes ; promouvoir la moralité publique en faisant des élus des exemples de probité et d’honnêteté car seul l’exemple est susceptible de redonner confiance au peuple ; enfin, défendre la justice sociale contre les oligarchies et les tenants de l’Europe ultralibérale de Bruxelles, qui avec l’Euro, ont ruiné notre pouvoir d’achat, nos emplois et notre identité (…). Conseiller général du Bas-Vernet, je m’engage à redonner vie à nos quartiers en redonnant la parole à tous les habitants et en faisant pression sur les pouvoirs locaux et nationaux, car l’abandon qui frappe nos quartiers est inadmissible, injuste et scandaleux ! (…)”.
Enfin, avant de conclure son intervention en mettant UMP et PS dans le même sac, Louis Aliot a parlé du climat général des “affaires” qui frappent l’UMP au plan national, comme au plan local avec “l’affaire des chaussettes et les difficultés du candidat UMP sur le canton du Bas-Vernet” sans, toutefois, donner plus de précisions.