Le vice-président du Front national Louis Aliot (par ailleurs conseiller municipal et communautaire de la Ville de Perpignan, député européen), a comparé l’Internationale chantée à l’enterrement du dessinateur Charb à des chants nazis, lors d’une récente intervention devant des militants FN des Hauts-de-Seine dévoilée dans une vidéo publiée sur le site Le Lab.

“J’ai été un peu +espanté+ (étonné, ndlr), comme on dit chez moi, de voir sur BFM l’enterrement de Monsieur Charb au son de l’Internationale, le poing levé, au moment où nous commémorions le suicide de Jan Palach, jeune qui, contre l’URSS, s’était immolé par le feu en Tchécoslovaquie pour contester ce système totalitaire”, explique le compagnon de Marine Le Pen dans ces propos remontant au 1er février selon Le Lab.

“Est-ce que vous imaginez l’inverse ? A la télévision, un enterrement avec des chants nazis, des drapeaux nazis, des anciens nazis? Parce que moi, dans mon esprit, je ne fais pas la différence entre l’un et l’autre (entre l’Internationale et des chants nazis ndlr). C’est pour ça que je suis choqué d’ailleurs”, a-t-il ajouté.

“Pour être tout à fait franc, moi je ne suis pas Charlie, je ne l’ai jamais été, je ne le serai jamais”, avait-il dit auparavant dans cette vidéo.

Il s’est ensuite défendu d’avoir “une haine particulière contre les communistes”, faisant remarquer qu’au FN, “il y avait beaucoup d’anciens communistes”.