Sous ce titre, Lionel Nadal (UDI) adjoint au maire de Port-Vendres, conseiller communautaire, nous communique avec prière d’insérer :

“Vendredi 3 avril 2015 lors du conseil communautaire j’ai eu l’occasion par deux fois de rappeler à notre président Pierre Aylagas et à l’assemblée les principes de justice et de solidarité qui sont l’ADN de l’intercommunalité :

Tout d’abord à la présentation du budget 2015, j’ai indiqué que nous ne sommes décidément pas tous égaux devant notre facture d’eau et qu’il était inadmissible que perdure de tels écarts abyssaux entre les habitants de notre territoire.

Pour rappel l’eau était 41% plus chère dans les Albères et 39% plus chère sur la côte Vermeille qu’à Argelès en 2014 et pour 2015 les réajustements tarifaires devraient encore aggraver ces différences insupportables !

J’ai demandé au nom de l’équité entre nos concitoyens que soit engagé dés cette année un processus de lissage des prix sur l’ensemble de notre communauté de commune pour arriver à terme à ce que nous payons enfin tous le même tarif. Il m’a était répondu que dés cet été un cabinet indépendant travaillerait sur le sujet en relation avec les élus. Je peux vous assurer que je veillerai au respect de cet engagement.

Dans un second temps notre Président qui est aussi le Maire d’Argeles/mer la principale ville de notre communauté (mais aussi député de notre circonscription), a décidé, de son propre chef, de s’adjoindre les services en tant que DGS (directeur général des services) au sein de la communauté de commune de son déjà DGS d’Argelès-sur-Mer !

Si cette décision unilatérale est tout à fait légale, elle ne respecte pas pour autant l’esprit communautaire en donnant encore plus de force à la ville centre au détriment de l’ensemble.

Il est en effet facile pour tous de comprendre que cette personne malgré toute sa compétence et sa probité n’aura aucune indépendance vis à vis d’Argelès-sur-Mer et de son maire.

De plus, cette décision centralisatrice détourne nos concitoyens de ce nouvel espace de démocratie de proximité en donnant une fois de plus l’image dévoyé d’une démocratie des “copains”.

Le jacobinisme Argelésien est contraire à l’idée que je me fais de la gestion équilibrée et juste d’un territoire aussi magnifique que le notre et soulève le problème du mode de gouvernance actuellement en place.

L’idée moderne et décentralisatrice de l’intercommunalité se doit d’être défendu contre les vieux réflexes de clochers, qui en empêchent un fonctionnement harmonieux partagé par tous et pour tous. Gagnant-gagnant telle doit être notre devise !”.