François Calvet, sénauteur-maire de Le Soler, vice-président de l’agglo PMCA (Perpignan Méditerranée Communauté d’Agglomération) et président du comité départemental UMP’66, communique :

“La conférence depresse du Président de la République, dans les salons de l’Elysée, n’aura pas éclairé les Français sur le fameux “cap” de son action politique.

Tout le monde avait bien appréhendé ses reniements qui ont déjà coûté de l’argent à la France.  Pourquoi demander au Parlement de légiférer dans la plus grande urgence, dès le mois de juillet, pour abroger une loi de Nicolas Sarkozy qui prévoyait une augmentation de la TVA et la faire revoter quatre mois plus tard !

Que dire aussi de toute son agitation de campagne sur la soi-disant renégociation du Pacte européen de stabilité alors qu’il a été voté en l’état.

Que dire également de la loi Cécile Duflot abrogée par le conseil constitutionnel malgré nos mises en garde.

Dans un exercice de communication bien préparé, il a éludé les sujets qui fâchent et précisé sans sourciller que son rôle de Président de la République était de rassembler les Français qui malheureusement n’ont jamais été aussi divisés sur des sujets aussi sensibles tels que le mariage pour tous (sauf pour lui !), le matraquage fiscal, le vote des étrangers ou le laxisme de sa politique pénale.

Cette notion de rassemblement des Français n’est visiblement pas partahée par son ministre de l’Intérieur qui avait, l’après-midi à l’Assemblée nationale, accusé la droite “d’être la cause du retour du terrorisme en France” ; cela lui a donné l’occasion de le recadrer.

On reconnaîtra l’habilité d’avoir parlé plus de deux heures sans répondre aux inquiétudes des Français et sans avouer que les seules mesures efficaces de son Pacte de compétitivité étaient celles prises par Nicolas Sarkozy”.