Contrôle à la frontière franco-espagnole dans les Pyrénées-Orientales dans le cadre de la lutte contre le COVID-19 : plus de 1 000 refus d’entrée en France

 

Communiqué
Pleinement engagée dans la gestion de la crise sanitaire liée au virus COVID-19, la direction interdépartementale de la Police Aux Frontières de Perpignan a renforcé sa présence sur les points de passage autorisés à la frontière franco-espagnole dès le 17 mars dernier.

A ce titre, les policiers de la PAF s’assurent des conditions d’entrée sur le territoire national, telles qu’elles ont été définies par le Gouvernement. Hormis les personnels de santé venant en France pour lutter contre l’épidémie, les transporteurs de marchandises, les personnels diplomatiques ainsi que les travailleurs frontaliers, sont seules autorisées à pénétrer sur le territoire les personnes résidant en France ou y transitant pour rejoindre leur lieu de résidence.

Les travailleurs frontaliers doivent, pour répondre à ces exigences, travailler, de façon habituelle, dans une entreprise installée dans un autre Etat que celui dans lequel ils résident et rentrer dans leur résidence au moins une fois par semaine. Les travailleurs saisonniers ne sont actuellement pas admis à entrer sur le territoire français. Les personnes souhaitant se rendre ou transiter par la France doivent justifier du motif de leur déplacement ainsi que présenter, au garde-frontière, une attestation de déplacement international dérogatoire, librement téléchargeable sur le site du ministère de l’Intérieur (www.interieur.gouv.fr/Actualites/L-actu-du-Ministere/Attestation-de-deplacement-et-devoyage).
Pour mémoire, le préfet des Pyrénées-Orientales, Philippe Chopin, a décidé de restreindre les points de passage autorisés dans le département. Cinq d’entre eux sont ouverts à ce jour : l’autoroute A9 au Perthus, la RD 900 au Perthus village, la RD 914 au col des Balistres à Cerbère (ouvert de 7h 30 à 17h 30), la RN 20 à Bourg-Madame (pont international) et la route neutre menant à l’enclave espagnole de Llivia.
Depuis le début du confinement, les policiers de la Police aux Frontières de Perpignan ont refusé l’entrée sur le territoire national à plus d’un millier de personnes (dont près de 400 travailleurs saisonniers) et relevé près de 850 contraventions relatives au non respect des règles du confinement.