Le conducteur et les deux passagers de ce véhicule intercepté entre Le Boulou et Le Perthus, dans la nuit de lundi à mardi, ont finalement pu être interpellés et remis hier à la Police Judiciaire (PJ) de Perpignan

 

Go-fast, saisies de stupéfiants, détentions de faux papiers, clandestins, personnes recherchées, conduites en état d’ivresse, refus d’obtempérer : tel est le quotidien particulièrement mouvementé des services de la Police Aux Frontières (la fameuse PAF) de la DIDPAF’66*.

Le dernier week-end en date et encore dans la nuit d’avant-hier à hier, du lundi 9 au mardi 10 mai vers 1H du matin plus précisément, les policiers du SPAFT** Le Perthus et de Perpignan ont du faire face littéralement à des “criminels de la route”, en témoignent les photos que nous publions.

Depuis des mois, Alliance PN’66 n’a de cesse d’alerter les autorités sur les risques qu’encourent quotidiennement ces policiers dans leurs missions. Ledit syndicat de Police, qui tient à souligner “l’engagement et la disponibilité maximale dont nos collègues font preuve”,  exige désormais “un apport conséquent d’effectifs en résidence au SPAFT Le Perthus qui a perdu 25% de ses effectifs du CEA, alors que paradoxalement ses charges de travail inhérentes à la garde des frontières n’ont cessé d’augmenter”.

 

*DIDPAF = Direction interdépartementale de la police aux frontières.

**SPAFT = Service de la police aux frontières territorial.

 

Une partie de la saisie de stupéfiants “récoltée” le week-end dernier par les policiers de la DIDPAF’66.