Les conseillers municipaux du Groupe d’Opposition “Le Citoyen Barcarésien”, fondé par Jean-Louis Disaro, nous communiquent avec prière de publier :

“Ce lundi 16 décembre était inauguré le centre de recherche sur la biodiversité sur le site de l’ancien France Télécom, en présence du président de Région, président du Parc naturel marin du Golfe du Lion, sénateur des P-O, Christian Bourquin, ainsi que le président de l’université de Perpignan, Fabrice Lorente.

Si donner aux scientifiques un lieu où ils puissent se consacrer à la recherche et à la protection de l’environnement est une bonne chose, il ne faut pas pour autant leur tenir un double langage.

En effet, ce centre, refait à neuf, sera prochainement détruit selon les propres termes du maire du Barcarès (NDLR, Alain Ferrand, UMP), lors d’un dernier conseil municipal, pour faire place à son projet public/privé de marinas qui coûte la modique somme de 70 millions d’euros.

La rénovation du site n’est là que pour « promotionner » (dixit M. Ferrand) la ville du Barcarès avant la destruction prochaine de ce bâtiment. Une espèce de show-room provisoire en quelque sorte.

Au Barcarès, nous ne sommes plus à quelques milliers, voire millions d’Euros jetés par les fenêtres pour satisfaire les frasques d’un maire et de sa majorité. Les contribuables Barcarésiens apprécieront l’usage qui est fait de leurs impôts pour financer la communication électorale de l’équipe sortante.

Mais le plus étonnant dans cette inauguration vient de la présence de l’ancien maire, Joëlle Ferrand, condamnée en juin 2011 à 5 ans d’inéligibilité, 18 mois de prison avec sursis et 12 000 euros d’amende pour prise illégale d’intérêt, qui coupe le ruban tricolore en toute innocence aux côtés de son mari tout juste sorti de 36 heures de garde à vue dans le cadre d’une enquête pour prise illégale d’intérêt suite à un signalement du ministère de la Justice auprès de Monsieur le Procureur.

Par ailleurs, l’ancien maire déjà condamnée ferait selon nos informations l’objet de mises en examen pour abus de confiance et entrave à l’égalité des candidats dans de nombreux dossiers de marché public entre 2006 et 2009.

Afin que le tableau soit complet, deux adjoints, MM. Robert Alcaraz et Georges Badie font, eux-aussi, l’objet d’une enquête pour prise illégale d’intérêt.

Avec de tels représentants le slogan « tous pourris » a encore de beaux jours à vivre et participe à la décadence de notre ville, de notre département, de notre pays et de nos institutions”.

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