Sous le titre “Un avion taxi pour la mairie du Barcarès : la nouvelle lubie d’Alain Ferrand”, le Groupe municipal d’Opposition Le Citoyen Barcarésien – formé des conseillers municipaux Jean-Louis Disaro, Olivier Alba, Régis Bedos et Sabine Muller – nous communique avec prière d’insérer :

Depuis 1995, nous pensions avoir tout vu en terme de gaspillage d’argent public et de gestion chaotique du Barcarès. Nous avions torts.

Alain Ferrand, maire du Barcarès, Président de l’Office municipal de Tourisme et vice-président de Perpignan Méditerranée Communauté d’Agglomération (PMCA), nous prouve, encore une fois, que son imagination est sans limite.

Cette fois, il a décidé de prendre de la hauteur au travers d’un nouvel appel d’offre récemment publié sur le site de la ville (www.lebarcares.fr/la-mairie/marches-publics/).

En effet, nous pouvons lire dans cette rubrique que l’Office municipal de tourisme, subventionné à hauteur de 1,6 million d’euros par la ville, lance un Avis d’Appel Public à la concurrence pour :

“affréter un avion taxi pour le 19 juillet, type aéronef à réaction d’une capacité de 130 à 180 sièges, le départ aura lieu de Paris Roissy-Charles de Gaulle le 19 juillet 2013 à 16h environ et atterrira à Perpignan. Le marché durera un jour”.

C’est donc un avion d’une capacité équivalente à un Airbus A320 que les contribuables barcarésiens s’apprêtent à financer dans le cadre, concordance des dates, du Festival “ElectroBeach” qui se déroulera, en cette année pré-électorale, sur deux jours (19 et 20 juillet 2013) au lieu d’un lors des précédentes éditions.

Face à cette extravagance et le flou qui entourent cet appel d’offre, les élus du Groupe d’opposition Le Citoyen Barcarésien demandent à monsieur le maire, Président de l’Office de tourisme du Barcarès et vice-président de Perpignan-Méditerranée Communauté d’Agglomération, de le retirer sans délais.

Une telle dépense, injustifiée et injustifiable, dans la période de crise que nous connaissons actuellement et au regard de l’endettement communal – 26 millions d’euros -, ne peut être acceptée sous le prétexte de “donner du bonheur”.