“Les héros au micro…”

 

Sous ce titre, Marie-Thérèse Costa-Fesenbeck, secrétaire départementale du FN’66 et conseillère régionale, nous prie d’insérer :

“Sommes-nous encore en démocratie ? Nous pouvons en douter, vu ce qui s’est passé au Barcarès ce matin. Une cérémonie était censée rassembler toutes les sensibilités autour d’un monument à la mémoire de nos compatriotes, morts en Algérie ou rapatriés dans des conditions souvent indignes.

Trois représentants élus, deux conseillères régionales et un conseiller municipal de Barcarès, étaient venus pour déposer une gerbe au pied de la stèle, accompagnés d’un représentant de la communauté des Harkis. Ce simple geste de respect et de mémoire leur a été refusé. Deux maires, celui du Barcarès et celui de Perpignan, se sont longuement exprimés au cours de cette cérémonie, censée être apolitique. Est-il normal que la seule sensibilité politique connue pour son patriotisme et son soutien indéfectible aux Pieds-Noirs et aux Harkis n’ait pu s’exprimer ?

La seule volonté que le FN et le RBM (Ndlr, Rassemblement Bleu Marine) respectent est celle du peuple. Ce sera donc à nos compatriotes de juger de cette attitude lors des prochaines élections au Barcarès, à Perpignan et plus généralement au niveau départemental, régional ou national”. 

– Sur la photo, de gauche à droite : Mohamed Bellebou, Daniel Philippot, conseiller municipal d’Opposition du Barcarès, Irina Kortanek et Marie-Thérèse Costa-Fesenbeck, conseillères régionales FN des P-O.

Me Louis Aliot, vice-président du FN, conseiller régional des P-O et tête de liste Perpignan Ensemble, a également réagi :

La démocratie bafouée en Roussillon.
La journée de samedi n’a pas rehaussé l’image politicienne du Roussillon, loin s’en faut !
Entre le refus de dépôt d’une gerbe au monument rapatriés-Harkis par nos élus régionaux décrété par la mairie UMP du Barcarès (nombreux témoignages de membres présents écÅ“urés) en présence de monsieur Pujol,  le communiqué rageur du Président de Région contre une ministre de la république pour des raisons obscures et l’attitude scandaleuse de monsieur Alduy, la démocratie locale ne sort pas grandie de ces événements, pour le plus grand malheur des Roussillonnais.
Ces querelles stériles, ces jalousies puériles et cette défense acharnée des intérêts partisans au détriment de l’intérêt général, agacent prodigieusement nos concitoyens.
Il est temps de redonner du souffle à cette vie politique et à renouveler ces élites usées et sclérosées. À Perpignan comme ailleurs dans le département, le Rassemblement Bleu Marine s’organise et proposera un projet alternatif soucieux des intérêts et des préoccupations populaires et non des petits arrangements entre copains et coquins”.