“Finances communales : que cachent Monsieur le Maire et Monsieur le Receveur-Percepteur de Saint-Laurent de la Salanque”

 Sous ce titre, Jean-Louis Disaro, au nom du Groupe d’Opposition municipal Le Citoyen Barcarésien, nous prie d’insérer :

“Plusieurs artisans et commerçants du Barcarès et au-delà nous ont interpelés sur le fait que certaines factures présentées à la mairie du Barcarès n’ont toujours pas été honorées à ce jour et ce malgré des relances.

Face à cette situation, Monsieur le Receveur-percepteur de Saint-Laurent-de-la-Salanque nous a confié, de façon officieuse, qu’il avait adressé un courrier, courant février, au Maire du Barcarès pour l’informer de la situation très alarmante des finances communale dont, notamment, le montant des factures impayées s’élevait à 2,4 millions d’euros.

Dès lors nous avons saisi très officiellement Monsieur le Receveur-percepteur de Saint-Laurent-de-la-salanque afin qu’il nous informe, en tant qu’élus et contribuables barcarésiens sur :

–         La situation de trésorerie au 17 mars 2014, date de notre demande ;

–         De l’état des factures en instances ;

–         Des recettes en attente à la fin de ce mois de mars 2014.

Notre demande sur ces éléments communicables de plein droit, en application de la loi 78-753 du 17 juillet 1978,  reste à ce jour sans réponse malgré nos relances.

Que cache donc Monsieur le Receveur-Percepteur de Saint-Laurent-de-la-Salanque dont le maire du Barcarès ne cesse de déclarer à chacun de ses discours électoraux que « son ami le Percepteur » n’a jamais vu une ville aussi bien gérée et « qu’il lui a attribué une note de 19/20 pour cela ».

Les contribuables et citoyens barcarésiens sont en droit de connaître la vérité !

Soit les finances de notre commune sont excellentes et il n’y a pas de raison de ne pas répondre à nos demandes.

Soit la réalité est tout autre et Monsieur le Receveur-percepteur de Saint-Laurent-de-la-Salanque ne mesure pas la gravité de la situation qui met en péril notre commune.

Les contribuables ont droit à la vérité et à la transparence. Cela devient même un devoir civique”.