-“Dans le cadre et sous prétexte de soirées festives, on se serait cru plutôt dans un séminaire de formation des élus contre Robert Vila !”.

La phrase est lâchée par un chef d’entreprise. Lui-même présent – et surtout contributeur -, dans les loges privées (salons VIP) du festival de musiques électroniques Electrobeach (l’EMF), dont la dernière édition en date a eu lieu lors du long week-end du 14-Juillet.

L’homme d’affaires décrit, ou plutôt dépeint d’une façon assassine dans son propos, une situation “ubuesque et grandguignolesque” issue de la présence pétillante – car accompagnée d’un tsunami de bulles de champagne -,  d’une poignée de maires élus sur le territoire métropolitain de la communauté Urbaine Perpignan-Méditerranée (PMM), tous farouchement opposés à Robert Vila, président de la Métropole (PMM), par ailleurs Premier Magistrat de Saint-Estève et conseiller départemental des P-O. On se souvient que ce dernier, avec l’assentiment d’une nette majorité de maires de PMM, avait destitué son 1er vice-président, une certain Alain Ferrand, le sulfureux maire du Barcarès, englué dans des affaires judiciaires sans fin.

Pour couronner le tout, le maître de cérémonie de ces soirées-là à l’EMF était le talentueux chansonnier perpignanais Michel Sitja, qualifié de “maire bis repetita” par la rumeur publique barcarésienne (depuis qu’Alain Ferrand l’a embauché dans son Cabinet au mois de février dernier), après avoir été l’éminence grise de Jean-Marc Pujol (LR/ Les Républicains), alors maire de Perpignan et président de PMM.

On vous voit venir avec vos grands sabots… Vous aimeriez bien connaître les noms des maires anti-Robert-Vila présents à ce rendez-vous “only sur invitation”, managé de loin, plus précisément depuis l’autre côté du Pont de la Corrège (qui sépare les communes du Barcarès et de Leucate), par Alain Ferrand. Un proche de ce dernier s’est d’ailleurs déjà chargé de transmettre la liste au principal intéressé, avant même l’ultime décibel du festival !…

L.M.