Poursuivi dans le cadre d’une enquête de prise illégale d’intérêts et de favoritisme portant sur la parution de deux suppléments spéciaux dans la presse, l’été 2012, Alain Ferrand (UMP), avait été placé en garde à vue mercredi matin dans les locaux du SRPJ à Montpellier…

Après avoir été convoqué par la Police Judiciaire (PJ),  et emmené dans les locaux du SRPJ de Montpellier, Alain Ferrand avait été auparavant reconduit à son domicile familial, après un détour par son bureau à l’Hôtel-de-Ville de la commune (où des ordinateurs auraient été saisis), qu’il dirige depuis la fin de l’été 2011, lorsque par le choix des électeurs-trices barcarésiens il a succédé à son épouse, Joëlle, rendue inéligible pour cinq ans suite à une lourde décision judiciaire.

Il serait reproché à Alain Ferrand deux parutions publicitaires passées dans la presse l’été 2012 et payées de fait par le contribuable barcarésien (car il s’agirait de deux commandes passées par la Municipalité), lesquelles auraient fait la promotion de deux établissements privés – une boîte nuit et un restaurant ? – de la commune dans lesquels il aurait des intérêts.

Le maire du Barcarès a été remis en liberté hier soir. Il semblerait qu’une autre personne de son entourage, dans son équipe municipale, ait été également placée en garde à vue puis libérée en même temps que lui.