Me Louis Aliot (FN), député européen, conseiller régional, conseiller municipal d’opposition de la Ville de Perpignan, est sans aucun doute l’homme le plus et le mieux informé de la région.
Il a été le premier, vendredi dernier, dans un sms, à confier que plusieurs conseillers du Premier ministre Manuel Valls étaient opposés à la fusion des régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon.
Hier, le Sénat leur a donné raison en retoquant le projet de réforme territoriale du Gouvernement Valls, ou plutôt l’idée élyséenne du président de la république, François Hollande… et en rejetant donc la fusion des deux régions.
Mais cela n’a rien de surprenant car on savait que la Haute Assemblée, en hommage à feu Christian Bourquin, se prononcerait ainsi. Cela avait été dit, calculé, programmé, du temps où Jean-Michel Baylet – président du PRG, President du Conseil général du Tarn & Garonne (…), ex sénateur battu à plate couture aux dernières élections sénatoriales, patron de La Dépêche du Midi, futur P-DG des journaux Midi Libre et L’Indépendant – était encore très influent dans les coulisses du Pouvoir.
La décision du Sénat était donc connue et courue d’avance. Elle n’a rien d’un coup de théâtre… Si ce n’est d’être théâtrale !
Au final, c’est bien la chambre des députés qui aura le dernier mot : vous verrez bien !