D’accord, avec lui, Jean-Paul ALDUY (JPA), ancien sénateur-maire de Perpignan, cela fait belle lurette que nous ne sommes plus à un paradoxe près…
Inutile ici de perdre notre temps à les rappeler. Un jour viendra ou quelqu’un se chargera bien d’en publier la quintessence dans un ouvrage qui sera bien évidemment remarquable.
Par exemple, celui (JPA bien sûr) qui le 31 janvier 2014 déclarait devant l’AFP “je me retire de la vie politique”, n’est pas rentré immédiatement à la maison pour y suivre assidûment “Les feux de l’amour” confortablement installé devant le petit écran. C’est mal le connaître.
Il a continué à actionner certains réseaux mis en place pendant ses deux décennies de gouvernance depuis Perpignan, pour tenter d’exister, de résister.
Seulement voilà : pour cela, il aurait mieux fait de rester sur scène, en selle, car lorsque vous n’êtes plus aux commandes de rien, et c’est valable dans tous les secteurs de la société, vous n’intéressez plus personne, même (pour ne pas dire surtout !) dans votre sphère personnelle… Les Amis se comptent toujours sur les doigts d’une seule main : “Quand la fortune nous sourit, tous nos amis se réjouissent” (Ménandre).
Depuis quelques mois, via la création de son blog sur lequel il s’exprime tel un éditorialiste passionné et passionnant, pour les uns, en donneur de leçons insupportable, pour les autres, JPA cisaille à volonté, taille le bout de gras, tel un faiseur de roitelets.
Ça plait, ça déplaît, ça ne laisse jamais indifférent en tout cas.
Qu’il le veuille ou nom, en politique, JPA est un héritier. Parce que issu directement localement d’une affaire de famille. Zélateur d’un système qui a érigé les hâbleries en discours officiels, ce Polytechnicien né à Lyon un certain 7 mai 1942 a perdu toute crédibilité lorsqu’il s’aventure désormais sur le terrain glissant de l’idéologie et des convictions : lui qui prétendait être un rempart au FN dans la ville de Perpignan – A-t-elle été au moins une fois “SA” ville ? – avec ses coups de gueules et ses cris médiatiques d’orfraie qui ont nourri la réflexion de tant et tant de plumitifs, sous le soleil de Catalogne exactement, risque d’apparaître au final comme l’élu qui, parmi ses proches, aura produit le plus de candidats pour le FN !
Hier Manu GARCIA pour les municipales partielles à Pia, aujourd’hui Jean-François FONS (l’ex adjoint de JPA aux Finances, rien que ça !)… et tant d’autres, nous assure-t-on à venir.
Et déjà un Louis ALIOT (vice-président du FN, député européen, conseiller municipal et communautaire de Perpignan), requinqué par les derniers propos en date d’un Jean-Paul ALDUY fustigeant justement l’arrivée de Jean-François FONS pour tirer la liste FN/ RBM : “Contrairement aux élucubrations de M. ALDUY, évidemment que je me présente pour les prochaines élections régionales dans le département des P-O… Mais Monsieur le Polytechnicien ne connaît même pas la loi ! On peut être tête de liste et numéro 5 sur la section départementale du 66…”.
Et dans l’équipe municipale de Perpignan quelqu’un de commenter la situation ainsi : “Jean-Paul devrait se retirer définitivement maintenant. Qu’il aille a la pêche, à la chasse, en randonnée, ramasser des champignons en Vallespir, qu’il voyage en Méditerranée, qu’il se penche sur ses mémoires, qu’il achète un vignoble… Mais qu’il cesse de donner l’impression de ronger son frein, de vouloir en permanence revenir… Il en devient ridicule, pathétique… Sinon, il finira comme le disait l’ex-Préfet Bonnet : “Jean-Paul Alduy perd à être connu”… Ou comme le rappellent les rares Gaullistes de son entourage, ceux qui hier encore prétendaient pourtant faire partie de son cercle d’amis : “La vieillesse est un naufrage”… Ce serait vraiment domm

age, car il ne mérite pas du tout cette fin de vie politique, lui le grand visionnaire, le bâtisseur exceptionnel qui a fait preuve d’une lucidité et d’expérimentations extraordinaires pour notre territoire urbain. Il doit comprendre que le one man show c’est fini, sinon il prend le risque de définitivement rater sa sorti. Quel gâchis alors !”.