(Communiqué)

 

-“Des réorientations face aux déséquilibres de l’activité et des revenus dans les Pyrénées-Orientales

 

A l’occasion des Vendémiaires Insoumises et Citoyennes des Pyrénées-Orientales de samedi 10 octobre 2020 à Ille-sur-Têt, séminaire de travail portant sur les Départementales et les Régionales, la question de la pauvreté dans les Pyrénées-Orientales a été abordée dans un des ateliers de débat
Dans les Pyrénées-Orientales, le taux de chômage est le plus élevé des départements de la région Occitanie et les niveaux de vie parmi les plus faibles. La part d’actifs dans la population est parmi les plus faibles de la région et du pays, en raison de la forte proportion de retraités et des très faibles taux d’activité des personnes en âge de travailler. En effet, à un taux de chômage élevé et en dépit d’un contexte de croissance démographique, on doit en effet rajouter 20,9% de personnes inactives et 10,9% d’étudiants, élèves ou stagiaires (étant très peu ou pas rémunérés).
On assiste à une diminution des emplois dans l’industrie et le bâtiment mais aussi dans l’agriculture. Si les services, commerces et autres emplois du secteur tertiaire sont largement majoritaires, la crise liée à l’épidémie a sinistré un peu plus encore le tissu économique et social dans tout le département. Malgré la crise, l’emploi total a augmenté entre 2007 et 2012 grâce au seul secteur tertiaire alors que les emplois productifs ont reculé.
Il en résulte donc une situation globale très dégradée, aggravée de surcroît par les politiques d’austérité du gouvernement. Presque 40 % du revenu des ménages proviennent des retraites (contre 28 % pour la France). La précarité augmente avec un taux de pauvreté de 21 % pour la zone comprenant la Cerdagne, le Capcir, le Conflent, le Vallespir, les Albères et la Côte Vermeille (pour comparaison, 13,6 % dans les Pyrénées sous influence toulousaine et 18,1 % dans la zone de l’Ariège).
Pour y parer, La France Insoumise propose de relocaliser les activités avec des incitations et des politiques publiques volontaristes, pour développer une agriculture paysanne de qualité (avec des cantines bio et gratuites pour les plus pauvres) et reconquérir la souveraineté industrielle. La réhabilitation et la rénovation du parc de logements pour les plus précaires (encore trop souvent constitué de logements vacants et de résidences secondaires) seront une priorité afin d’engager la bifurcation écologique. Les activités éthiques respectueuses des ressources, créatrices d’emploi non délocalisables, seront privilégiées”.
Pour les Vendémiaires Insoumises et Citoyennes, Francis Daspe