(Vu sur la Toile)
Législatives 2022: Stéphane Vojetta, député dissident contre Valls, exclu de LREM
(Jade Toussay – Le Huffington Post)
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Le Huffington Post.- Évincé au profit de Manuel Valls aux législatives, le député sortant des Français de l’étranger Stéphane Vojetta n’en restait pas moins un soutien d’Emmanuel Macron, membre du mouvement présidentiel. Ce qui n’a pas empêché son exclusion de LREM a appris Le HuffPost ce mardi 17 mai, confirmant une information de France Télévisions.

Député sortant de la 5e circonscription des Français de l’étranger (Espagne, Portugal, Monaco et Andorre), Stéphane Vojetta a découvert le 5 mai dernier qu’il n’était pas investi par la majorité présidentielle aux élections législatives. À sa place, LREM a choisi Manuel Valls, ancien Premier ministre de François Hollande et candidat malheureux à la mairie de Barcelone. Stéphane Vojetta a choisi d’être candidat dissident, “toujours en soutien d’Emmanuel Macron”. Mais son maintien dans la course lui vaut d’être sanctionné par le parti.

“Stéphane Vojetta et sa suppléante ont été exclus hier à la suite du bureau d’En Marche. Il n’y a qu’un seul candidat de la majorité par circonscription”, a déclaré au HuffPost l’entourage de Stanislas Guérini, délégué général d’En Marche.

 

Plusieurs dissidences Ensemble!

 

Réagissant à notre publication, Stéphane Vojetta a dit apprendre son exclusion effective par voie de presse, mais indiqué qu’il s’y attendait, conformément aux règles du mouvement auxquelles il “se plie”. “Ce n’est qu’une parenthèse. (…) J’ai bien l’intention après ma réélection le 19 juin de rejoindre ma famille politique, la majorité présidentielle, en soutien du président Macron”, affirme-t-il.

Selon notre confrère de France Télévisions, d’autres candidats dissidents ont déjà subi le même sort. À ce jour, selon une liste non exhaustive, la confédération Ensemble! (LREM, MoDem et Horizons) compte au moins huit candidatures dissidentes. Dont, dans le Val-d’Oise, celle de Natahlie Elimas, ancienne secrétaire d’État chargée de l’Éducation prioritaire contrainte de quitter son poste après des accusations de harcèlement moral.

Si le bureau d’En Marche n’a pas encore tranché, tous risquent l’exclusion, à moins qu’ils ne se retirent de la course d’ici au 20 mai, date limite de dépôt des candidatures.