Cela s’est passé sur le site Facebook sur la page de Jean-Paul PELRAS. C’était lors d’une discussion engendrée par l’édito du journal “l’Agri” portant sur la journée du 17 novembre.

Évidemment, les propos allaient bon train. Chacun apportant ses motivations, ses réflexions contribuant ainsi à poursuivre le développement de l’analyse portée par l’édito. Jusqu’au moment ou !

Les insultes d’un élu

Pour ne pas le nommer, il est question de monsieur Charles CHIVILO. Comme chacun le sait, ce dernier accumule sur son nom plusieurs mandats : maire de Maury, Conseiller Départemental, président de la communauté de commune de “l’Agly Fenouillèdes”. Montant des indemnités estimé, environ 5 000 euros par mois.
Dans une première intervention prenant en cours une discussion sur Facebook, ce cher élu, sans jeu de mots, apporte une première note plutôt singulière. Le rédacteur de l’article qui était en discussion, alimenterait le populisme de droite comme de gauche.
Qu’est-ce qui se cache derrière cette épithète ? Est-ce que lorsqu’on porte une analyse qui sort du politiquement correct, du conventionnel, du conformisme, on doit être obligatoirement suspecté de “poujadisme” ? Car c’est bien cela la question.
Alors, par peur d’être qualifié de la sorte, il faudrait se taire ? Il ne faudrait pas apporter autre chose dans le débat pour ne pas contrarier la pensée unique ?
Me sentant concerné par ce mépris envers le rédacteur en chef de “l”Agri”, j’interviens dans la discussion en posant la question, à savoir si les changements d’étiquettes politiques de Monsieur CHIVILO, ne sont pas du populisme. Adhérent du PS, il est parti au PRG.
“Au PS j’avais la route barrée pour être candidat aux élections départementales, d’où mon adhésion au PRG”.
Ces propos m’ont été personnellement tenus, d’une manière condescendante par Monsieur CHIVILO, un jour de campagne électorale sur la place du marché à Estagel. Croyez moi ! Ma parole vaut celle de n’importe qui. Serait-il président de la République.
Je n’oserais croire que l’actuel conseiller départemental, puisse faire siens les funestes propos d’un personnage d’État mis au bang de la société pour sa conduite nauséabonde pendant la dernière guerre, qui proclamait : ” Français, vous avez la mémoire courte”.

Et non ! Les Français n’ont pas la mémoire courte

Pour poursuivre sa trajectoire politique, ayant pris d’évidence un parcours sinueux, Monsieur le conseiller départemental n’a pas hésité, croyant surfer sur la vague, à devenir parrain de notre président aux élections présidentielles. Chacun a le droit d’être ce qu’il veut, mais il faut assumer.
Quel pacte prépare-t-il pour les prochaines élections au Département ? Un nouveau rapprochement avec le PCF qui ne peut pas, à moins de perdre son âme, faire une nouvelle alliance avec un partenaire du président en place ? À mon avis, s’il en était ainsi, nous dépasserions le cadre de l’alliance, pour rejoindre celui de la complicité. J’espère que la probité politique, ne permettra pas cette démesure dans l’usurpation d’identité.
Et voilà Monsieur CHIVILO parti sur son petit nuage, croyant que son mandat peut tout lui permettre. Y compris la pratique de l’insulte qui n’a jamais été un argument.

 

Voilà ces propos dont il est ici question :
“Ce qui est intéressant, c’est de voir s’agiter la fourmilière quand quelque chose la contrarie, et empêche l’entre soi …. Bref !
M. PELRAS, votre porte flingues JOURDA, plus con tu meurs !? les éléments de langage ça va ?

Pour se rencontrer, je suis chargé jusqu’au 16 . Le 17 dispo le matin et début d’après-midi où le 21 et 22 novembre. Cordialement. C. CHIVILO.”

 

J’aurais pu prendre les propos en dérision et m’amuser avec un maximum d’humour. Mais je pense que la chose est trop grave.
Non, Monsieur CHIVILO. Vos mandats ne vous autorisent pas l’insulte. Cette dernière, montre votre peu de respect pour celles et ceux qui vous ont élu à un poste de responsabilité. Ces derniers sont loin de vos pauvres mièvreries politiciennes. Ils doivent cependant savoir les comportements qui sont les vôtres et les propos que vous distillez en leur nom.
Quant à moi, je n’accepterais jamais d’être un citoyen de seconde zone, car je considère que l’engagement politique est justement, un engagement citoyen. Rien ne m’obligera à reculer sur ces convictions. Ni les menaces physiques, comme cela a déjà été le cas par d’autres que vous, ni les insultes comme les vôtres.

 

Joseph JOURDA