C’est sous un soleil printanier de ce mercredi 18 décembre, que Pierre CONTET, tête de liste aux prochaines élections municipales et Dominique DESTRADE, rendaient visite à l’association « Fripouille » basée à l’espace Mandela. Du soleil dans les cÅ“urs, il en faut pour affronter la détresse, les situations pénibles, parfois dure à l’extrême, de certains de nos concitoyens.

Face à des problématiques d’exclusion, de désespoir, de renoncement, il est bien nécessaire d’avoir un moral d’acier, une force de caractère au-dessus des normes. Dans le même temps, d’avoir une pensée humaniste, un cÅ“ur largement ouvert, empli de milliers de rayons de soleil, pour être aux côtés de ceux qui souffrent les mille galères.

Une population formidable

Ce sont les termes de la présidente de l’association, pour caractériser le comportement des habitants du village qui participent au fonctionnement de « Fripouille » crée le 5 février 2009 et régie par la loi de 1901. Ce fonctionnement est basé sur l’échange de vêtements avec une très modique participation financière. Le facteur humain, le lien social établie, est l’élément moteur du travail mis en place. Ainsi, souvent, des personnes passent pour dire tout simplement un petit bonjour, apportant leur soutien à tous les bénévoles, qui tous les quinze jours, animent la structure. À «Fripouille», la plus grande simplicité est de mise. Ce qui compte avant tout, est de créer le premier rapport social entre bénévoles. Depuis les années d’existence, des personnes venues chercher du réconfort, sont celles qui aujourd’hui apportent cette aide, cette amitié aux autres. Noble cause, sommes nous tentés de dire !

L’envie de vivre ensemble

Ce sont les paroles de Pierre CONTET, pour exprimer sa manière de voir la vie d’un village, d’une cité. Et d’exprimer l’idée, qu’il ne peut donc pas y avoir de concurrence entre associations caritatives. Pour lui, « Fripouille », « Coccinelle », le « Secours Catholique », le « Secours populaire », « Les Restaurants du Coeur », et les autres, ont tous leur place dans la vie de la cité. Cette utilité, n’est pas uniquement à destination de la population la plus fragile matériellement. Elle s’avère nécessaire, en direction des personnes qui subissent l’isolement qui est très dur à vivre surtout pour ceux qui sont seuls. Tout le monde, n’a pas la chance de pouvoir passer quelques moments agréables à discuter de tout, au Sénat du village.
Toujours pour Pierre CONTET, il ne peut n’y avoir qu’une complémentarité entre associations. Cet état de fait, cet élément indispensable à la vie d’une commune, doivent être fortement appuyés, entretenus par un dénominateur commun : la municipalité et son aide sociale (CCAS).
Si cette dernière compte aujourd’hui la somme de 2000 euros dans son budget, elle devrait être revue à la hausse pour aider les associations à faire face aux multiples difficultés d’une partie de la population. Effectivement, 2000 euros dans l’année, pour aider uniquement ceux qui ont faim, la somme paraît bien dérisoire.
D’autre part, cette aide, d’après les dires du candidat aux échéances électorales, ne doit pas être vue comme de l’assistanat. Mais bien une aide pour retrouver sa dignité, et pourquoi pas un travail. L’envie de vivre en somme !
L’aide aux plus démunis, une lourde tâche, très délicate à exprimer, très difficile à mettre en Å“uvre face à l’individualisme qui est à prendre en compte dans les moments difficiles vécus par les populations.
C’est une responsabilité que Pierre CONTET est bien décidé à affronter.

Joseph JOURDA