“Hier, c’était la population, dans son sens large, noble du terme, qui était présente à la salle Mandela pour un débat qui n’a pas eu lieu à cause de la non présence du maire sortant. Aujourd’hui, pas trop matin quand même, c’était la présence des hautes sphères politiques du département. Madame Malherbe, présidente du Conseil Général et Pierre Estève conseiller général du canton de Saint Paul de Fenouillet en deuxième couteau, devaient arpenter en effet les rues d’Estagel.

Finalement, cette oligarchie politique, devait atterrir au petit marché de la promenade des platanes où les habitants se rendent au compte goutte tout le long de l’année. Les commerçants et les badauds ont dû être surpris de cette venue car c’est bien la première fois qu’un tel honneur leur était conféré. Pas d’importants attroupements autour de ces notables toutefois, comme nous avons l’habitude de le voir parfois. Vite, ces promeneurs devaient se retrouver à l’apéro. Une chance pour la recette du jour mais pas grand chose de vrai à côté.

Il est à noter à nouveau, qu’aucun responsable départemental du PCF n’était présent à cette petite promenade de santé pour faire le penchant à la délégation du Parti Socialiste. Que veut dire cela après le répertoire du comité de soutien présent dans tous les esprits ? La question est à nouveau posée : les élus du village seraient- ils passés arme et bagage au PS ? Il n’est pas dégradant du tout d’appartenir à tel ou tel Parti. Ce qui l’est, est de ne pas répondre aux questions posées surtout lorsqu’elles nous semble revêtir une certaine importance pour la clarté du débat.

Mais peut être que demain, les élections passées, nous en saurons un peu plus. Nous l’espérons vivement car il est temps que ce petit jeu de cache cache cesse pour la démocratie, pour les citoyens, pour Estagel. N’en doutons pas, la vérité finira par surgir telle une étoile filante dans le firmament. Espérons qu’elle sera éclatante et non pas empreinte de petitesse.

Cependant, une dernière remarque. En principe, mais il est vrai que la politique n’est pas une science exacte, lorsque l’on a recours en dernière instance, à des délégations venues d’ailleurs, de plus au dernier moment, pour soutenir un tel ou un tel dans une campagne électorale, ce n’est vraiment pas une preuve de force. C’est souvent le contraire. Dans tous les cas, c’est ce que j’ai pu constater très souvent dans ma petite vie politique au service des autres”.