“Il semblerait que, pour certains, dire la vérité c’est trop parler.

Par humanisme, je tairai le nom du candidat qui fait sienne cette idée pas très démocratique à mon avis. Vous pouvez la lire et l’analyser sur son blog de campagne. Après tout, exprimer de telles idées, c’est à dire, essayer par des pressions de tous ordres, d’empêcher les gens de parler, c’est peut être aussi cela la démocratie. Ce n’est pas ma vision sur cette grande Dame qu’il faut respecter. Par contre, chacun doit assumer ses propos, ses dires, ses écrits. Mais les paroles s’envolent avec la tramontane surtout lorsqu’elle souffle fort, très fort. Mais les écrits restent comme une tâche qui ne peut plus s’effacer tant elle accroche au papier. Certains de nos anciens disent même que notre vent préféré, la tramontane, peut vous soulever.

Je n’irai pas jusqu’à dire qu’elle peut le faire pour vous élever sur une stèle hautement perchée, ou dans un fauteuil de maire, mais il est vrai, qu’elle peut vous amener dans un petit nuage où le rêve pourrait commencer. Il vaut mieux vite, redescendre sur terre et reprendre tous ses esprits car la réalité est tout autre.

Aujourd’hui, ceux qui suivent avec attention les écrits transcrits sur Ouillade entre autre et plus particulièrement ceux de jeunes, peuvent se rendre compte, que beaucoup de propos expriment une forte volonté à ne pas accepter les pressions d’aucune sorte, les peurs quelles peuvent engendrer. Nous ne pouvons que nous féliciter de ce courage qui s’exprime : résister quoi qu’il en coûte à ce qui nous ramènerait à l’histoire de « Jacquou le Croquant ». Ce dont les citoyens(ennes) ont besoin, c’est de parler, de s’exprimer, de dire leur mal vie, leurs souffrances, leur envie de vivre une vraie vie, de créer une famille, d’avoir des enfants qui pourraient être élevés en toute sérénité. Demain, le devoir des élus dans les 36769 communes de notre pays, sera de porter ces idées avec le plus de force possible, si nous voulons changer le cours des choses, redonner espoir, permettre aux citoyens de s’investir dans la vie locale. Ils ne le feront que s’ils ressentent la confiance que les élus ont le devoir de transmettre.

Libérer la parole, donner les moyens à tous de parler, d’écrire sans aucune réserve, en toute sérénité, en respectant bien sûr les règles de la dignité, du savoir vivre, n’est ce pas une des volontés de la Commune et des Communards ? Beaucoup sont morts, sont partis au bagne pour avoir suivi cette voie. Notre devoir d’homme est de nous rappeler, de continuer à marcher dans ces pas lorsque nous nous réclamons du progrès social et humain. Oui, cela se sent, se respire. Il suffit pour s’en rendre compte de fréquenter un maximum de gens et pas seulement un cercle fermé. Oui, un air de Liberté est en train de se lever. Aidons le à devenir une véritable tornade qui emmènera dans son souffle puissant toutes les idées rétrogrades qui tendraient, même petitement, à aller dans le sens contraire”.